Le Monde comme volonté et comme représentation, Arthur Schopenhauer, bonheur, bonheur personnel, sérénité, douleur
Le bonheur est parfois difficile à atteindre. C'est un sujet qui a fait couler beaucoup d'encre chez les philosophes, et ce, de tout temps. Il est en effet important pour chacun de nous de vivre une vie heureuse, épanouie. C'est ainsi qu'Arthur Schopenhauer, dans un extrait de l'oeuvre Le Monde comme volonté et comme représentation, cherche et explique comment il est possible d'atteindre le bonheur personnel.
[...] Le Monde comme volonté et comme représentation - Arthur Schopenhauer (1818) - Comment parvenir au bonheur personnel et à la sérénité ? Le bonheur est parfois difficile à atteindre. C'est un sujet qui a fait couler beaucoup d'encre chez les philosophes et ce, de tout temps. Il est en effet important pour chacun de nous de vivre une vie heureuse, épanouie. C'est ainsi qu'Arthur Schopenhauer dans un extrait de l'œuvre Le Monde comme volonté et comme représentation, cherche et explique comment il est possible d'atteindre le bonheur personnel. [...]
[...] Cela peut rassurer certains individus tristes dans leur vie, mais elle donne une mauvaise image globale de la vie et semble oublier les bons côtés de la vie (le mariage, donner naissance etc). La thèse parait donc ne pas inclure tous les aspects, en ce sens elle parait restrictive. On peut penser que son parcours personnel, tragique et pleine douleur a pu l'amener à une telle pensée. L'auteur estime par ailleurs, qu'il n'est pas possible de donner satisfaction à ses propres désirs et par conséquent, d'atteindre le bonheur. [...]
[...] L'inévitable et naturelle douleur Selon Schopenhauer, nos maux sont nécessaires et c'est ainsi qu'il considère que la douleur est inévitable à la vie. Il est vrai que certains bonheurs sont douloureux. Le fait de donner la vie est à la fois douleur et réside dans un bonheur familial intense. Bien que nos maux soient nécessaires, ils sont cependant accidentels, fortuits ainsi l'Homme n'a pas à faire le bien ou le mal pour ressentir la douleur ou ne pas la ressentir. [...]
[...] Ainsi, l'Homme serait constamment dans une mauvaise phase de sa vie. Il estime de plus que la douleur, à trop y penser, ne ferait que changer d'allure, d'emplacement etc. Cependant, une question se pose ici alors : quelle est la place de la médecine s'il suffit de vivre avec la douleur ? Il ne semble pas y en avoir. La douleur est changeante, elle varie et dure toute la vie. Or, les enfants peuvent-ils connaitre la douleur ? On peut comprendre qu'il puisse y avoir une certaine douleur dans un amour passionné ou même dans la jalousie ou la haine, mais un jeune enfant, mis à part une douleur physique ne pourrait pas toujours comprendre la douleur mentale, morale. [...]
[...] La vie est également faite de bonheurs, de joie, de moments de gratitude. En effet, d'autres philosophes ou même d'autres personnes ont d'autres définitions de la vie et par conséquent du bonheur. Épictète semble avoir eu la même vision que Schopenhauer par exemple puisqu'il estime que « Il n'y a qu'une route vers le bonheur, c'est de renoncer aux choses qui ne dépendent pas de notre volonté. ». L'auteur va plus loin en estimant que même si l'on parvient à conjurer la douleur et la souffrance, la vie ne sera pas meilleure. [...]
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