Science-fiction, libre arbitre, machine, nouvelles technologies, vie privé, dystopie
2054. Imaginez un monde dans lequel aucun crime ne serait commis parce que l'on arrêterait les coupables avant qu'ils agissent... C'est exactement ce qu'a mis en place l'agence gouvernementale Precrime, dont l'objectif est de mettre hors d'état de nuire les futurs criminels grâce à des précognitions (visions du futur) venant de trois « précogs » (humains mutants exploités comme des machines). Les fruits de cette agence sont fructueux : le taux de délit a baissé en quelques années de 99,8 %. Pourtant, un jour, le chef de Precrime John Anderton reçoit un message surprenant : c'est lui qui va bientôt commettre un meurtre...
[...] On ne laisse pas la chance à l'homme d'être bon. On le condamne, un point c'est tout. Dans l'ouvrage, il est démontré que le crime a été réduit de 99%. Mais combien de criminels auraient pu ne pas commettre ces actes ? De plus, on peut aussi croire que Minority Report aborde la question du respect de la vie privé, puisque les nouvelles technologies et les visions du futur permettent de rentrer dans l'intimité d'autrui et de connaître ses moindres faits et gestes (avant même l'individu lui-même). [...]
[...] Dick (1956) - Dans quelle mesure cette oeuvre participe-t-elle à une prise de conscience collective ? 2054. Imaginez un monde dans lequel aucun crime ne serait commis parce que l'on arrêterait les coupables avant qu'ils agissent... C'est exactement ce qu'a mis en place l'agence gouvernementale Précrime, dont l'objectif est de mettre hors d'état de nuire les futurs criminels grâce à des precognitions (visions du futures) venant de trois précogs (humains mutant exploités comme des machines). Les fruits de cette agence sont fructueux : le taux de délit a baissé en quelques années de 99,8%. [...]
[...] Enfin, dans la même longueur d'esprit, cette nouvelle participe à la prise de conscience collective car elle nous fait ouvrir les yeux sur l'assouvissement de l'homme par les machines (on fait davantage confiance aux machines qu'à l'homme pour arrêter les potentiels coupables, de plus certains hommes sont transformés en mutants au service des machines et deviennent donc des êtres sans aucune liberté). On peut donc se demander jusqu'où pourrait aller les avancées des machines vis-à-vis des hommes, quels dangers tout cela pourrait représenter ? [...]
[...] Mais alors, dans quelle mesure cette œuvre participe-t-elle à une prise de conscience collective ? Selon moi, comme de nombreux récits traitant de la connaissance d'événements futurs, Rapport minoritaire pose la question du libre-arbitre humain, de l'assouvissement des hommes en machine, ainsi que de la remise en cause de la vie privé. En effet, dans un premier temps, l'ouvrage, qui est une contre-utopie scientifique car il début dans un monde sans méfaits et se termine avec un meurtre, nous démontre que l'idée d'arrêter des présumés coupables qui n'ont rien à se reproché puisqu'ils n'ont pas encore commis quoi que ce soit n'est pas un bonne alternative. [...]
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