Le vivant désigne l'ensemble des propriétés qui caractérisent les êtres doués de vie, par opposition aux corps inanimés et inorganiques de la matière inerte (minéraux) et par opposition à la mort. Par êtres doués de vie, il faut entendre tous les êtres organisés, c'est-à-dire dont la disposition des organes constitue un organisme remplissant certaines fonctions, du règne végétal au règne animal en passant par le genre humain, considéré comme le point d'aboutissement de l'échelle du vivant. La vie s'oppose donc radicalement à la mort, mais ce n'est pas pour autant que ces deux entités ne sont pas liées.
Dans son traité De l'âme, Aristote écrit : « Parmi les corps naturels, les uns ont la vie, les autres ne l'ont pas ; la vie telle que je l'entends consiste à se nourrir soi-même, à croître et à dépérir ». Autrement dit, le vivant, c'est le phénomène qui va de la naissance à la mort et qui permet de distinguer entre deux ordres de réalités : « Ce qui distingue l'animé de l'inanimé, c'est la vie ». Réciproquement, le critère de démarcation entre le vivant et le non-vivant est donc l'animé, c'est-à-dire l'âme.
Ainsi, on constate que la vie est liée à la mort. C'est la thèse qu'introduit Foucault dans cet extrait de Naissance de la clinique : « La vie est liée à la mort comme à ce qui la menace positivement et risque de détruire sa force vive ». Se peut-il que ce lien soit la maladie, qui joue un rôle entre la vie et la mort ? Pour nous en convaincre, Foucault procède en deux temps. D'abord, il met en évidence le rapport qu'a la maladie entre la vie et la mort (l.1 à 9). Ensuite, il développe et approfondit ce rapport en analysant deux niveaux dans celui-ci (l. 9 à 16) , pour conclure sur le fait qu'il existe une autre figure antérieure et plus profonde sous le rapport entre vie-maladie-mort (l.16 à 19).
[...] Elle est là pour compromettre l'existence de la vie tout en ayant une fonction naturelle. Elle est programmée pour lutter contre la vie naturelle et cette programmation est faite elle-même au commencement de la vie. Ainsi, la maladie a tout aussi le droit d'avoir sa place dans le monde que la vie car elles sont tout les deux d'une nature profonde ordonnée. Cette idée du XVIIe sera ensuite remplacée par celle de Bichat qui consistera à ce que la maladie joue le rôle de nature et contre nature entre la vie et la mort. [...]
[...] Pour le coup, Foucault nous éclaire sur cette ambiguïté en nous indiquant que ce rapport n'avait jamais été scientifiquement pensé, ni structure dans une perception médicale. En quelque sorte ce rapport n'avait aucun fondement et donc comme nous l'avons dit précédemment il se résume certainement à une simple opinion. Et cette opinion est opposée à l'esprit scientifique et donc n'adopte pas une démarche scientifique pour l'expliquer. C'est pourquoi le rapport n'avait pas été pris en compte bien avant l'anatomo-pathologie. Il n'avait été que suggéré ou supposé. [...]
[...] Et sous ce rapport chronologique vie-maladie-mort, une autre figure, antérieure et plus profonde, est tracée, celle qui lie la vie et la mort, pour libérer en surplus les signes de la maladie. [...]
[...] C'est la thèse qu'introduit Foucault dans cet extrait de Naissance de la clinique : La vie est liée à la mort comme à ce qui la menace positivement et risque de détruire sa force vive Se peut-il que ce lien soit la maladie, qui joue un rôle entre la vie et la mort ? Pour nous en convaincre, Foucault procède en deux temps. D'abord, il met en évidence le rapport qu'a la maladie entre la vie et la mort (l.1 à 9). Ensuite, il développe et approfondit ce rapport en analysant deux niveaux dans celui-ci à 16) , pour conclure sur le fait qu'il existe une autre figure antérieure et plus profonde sous le rapport entre vie-maladie-mort (l.16 à 19). [...]
[...] Ainsi avant cette technique médicale, comment pouvions-nous savoir le rapport qu'à la santé à la maladie, et d'elle à la mort ? Nous ne basions que ces liens sur des opinions. Et nous le savons tous, que selon Bachelard, l'opinion pense mal, elle ne pense pas Donc Foucault s'appuie sur un argument dont il oublie de préciser à quel moment ce chemin qui va de la santé à la maladie, et d'elle à la mort, est-il connu ? Est-ce Aristote qui en fait part ? Car c'est à partir d'Aristote que les êtres vivants sont un objet d'intérêt et d'analyse. [...]
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