La Méthaphysique, livre XIII – Aristote (IVe siècle av. J.-C) – Le principe de non-contradiction

Thèmes abordés

Hegel, principe de non-contradiction, La Métaphysique d' Aristote, courants opposés, Héraclite, axiome, relativisme, série de rhétoriques, croyance absolue, faculté de juger, absolutisme, conception des choses, fondement de la science de l'être, La République de Platon

Résumé du document

« Toute chose est en soi-même contradictoire », affirme Hegel dans son œuvre « Logique ».
Aussi surprenante que cette affirmation soit, selon les différents interprètes, Hegel est de loin en train de nier le principe de non-contradiction, principe défendu et posé par Aristote.

Extraits

[...] La Méthaphysique, livre XIII - Aristote (IVe siècle av. J.-C) - Le principe de non-contradiction « Toute chose est en soi-même contradictoire », affirme Hegel dans son œuvre « Logique ». Aussi surprenante que cette affirmation soit, selon les différents interprètes, Hegel est de loin en train de nier le principe de non-contradiction, principe défendu et posé par Aristote. En effet, le texte présenté à l'étude est extrait de l'œuvre d'Aristote intitulé « La Métaphysique ». Il traite de la raison humaine et surtout du principe de non-contradiction. [...]

[...] Aristote rapproche l'homme aux plantes, car celui-là pense quelque chose, mais ne le dit pas, et donc il ne serait pas en pleine capacité de parler. Pour exprimer une chose, il faut en effet déterminer la chose, et dire ce qu'elle est ou n'est pas, mais non les deux. Le mot semble dès lors fonder aussi le principe de non-contradiction. Les conséquences du principe Dans un second temps, Aristote appuie sa pensée par une série de rhétoriques en affirmant que l'action fonde en elle-même le principe de non-contradiction. [...]

[...] Une distinction s'opère et ce n'est pas le biais du principe, sinon on aurait une indétermination des choses. Pour conclure, on peut affirmer que, dans ce passage, Aristote ne manque pas de poser le principe de non-contradiction comme fondement de la science de l'être, sans pour autant nommer ce principe. D'emblée, il appuie ce principe par des exemples logiques. Dès lors, il serait intéressant d'examiner comment ce même principe a été posé par Platon dans « La République » qui affirmait qu'une toupie ne peut tourner en même temps dans un sens et dans l'autre. [...]