Métaphysique, Aristote, Antiquité grecque, étonnement, Platon, spéculations philosophiques, origines de la vie, interrogations, ignorance, inconscience, mythes, sagesse, commentaire de texte
Quel est l'objectif de la philosophie ? Aristote était un philosophe de l'époque grecque antique, mais également élève de Platon. Il s'est appliqué à répondre à cette question dans son ouvrage, la "Métaphysique". En effet, dans un passage de son ouvrage, Aristote met en évidence la notion de l'activité philosophique, en remontant à ses origines. Aristote nous mentionne que la philosophie se distingue indéniablement des autres activités par sa liberté, et qu'elle serait à elle-même sa propre fin.
[...] Il évoque ensuite « presque toutes les nécessités de la vie », quelles sont ces nécessités de la vie ? Aristote s'appuie sur les fondamentaux de l'histoire de l'humanité notamment les besoins physiologiques, primaires, à la survie humaine tel que : se nourrir, se vêtir, dormir « et les choses qui intéressent son bien-être et son agrément avaient reçu satisfaction, quand on commença à rechercher une discipline de ce genre ». Aristote souhaite nous expliquer qu'il s'agit d'un bien qui permet à l'homme de se procurer un plaisir au-delà de la simple satisfaction des besoins vitaux. [...]
[...] Aristote, Métaphysique Quel est l'objectif de la philosophie ? Aristote, était un philosophe de l'époque grecque antique, mais également élève de Platon. Il s'est appliqué à répondre à cette question dans son ouvrage, la Métaphysique. En effet, dans un passage de son ouvrage, Aristote met en évidence la notion de l'activité philosophique, en remontant à ses origines. Aristote nous mentionne que la philosophie se distingue indéniablement des autres activités par sa liberté, et qu'elle serait à elle-même sa propre fin. Il précise par ailleurs que la seule importance du philosophe est l'accès à la connaissance qui mettra fin à l'ignorance liée à son étonnement face à des phénomènes qu'il est dans l'incapacité d'expliquer. [...]
[...] Aristote relie cette phrase avec la précédente, et ce afin, de les mettre en oppositions. On comprend que la problématique et la difficulté, selon lui, engendrent la reconnaissance du manque de savoir, par conséquent de l'inconscience. Le verbe « s'étonner » dans cette phrase prend un sens déterminant. Il soumet l'hypothèse qu'il y a vraisemblablement un déclic, et donc, un doute, un cheminement vers le savoir, d'Aristote disait : « le doute est le commencement de la sagesse ». Cependant, reconnaître son ignorance n'est pas chose aisée, tantôt sous le regard d'autrui, elle peut engendrer une blessure de l'amour-propre, tantôt sous le regard d'une bienveillance elle est de toute évidence la condition indispensable vers la mise en route de la vérité. [...]
[...] En conclusion, le constat global étayé dans ce texte Métaphysique de Aristote, nous démontre bien qu'il apprécie très fortement sa discipline et qu'il la mettait en valeur de son origine à sa fin. Il nous amène à penser qu'elle n'est pas inutile bien au contraire qu'elle est l'unique activité qui ne soit pas esclave d'autres intérêts. Nous comprenons que selon lui, elle n'est pas utile dans la vie pratique, mais en revanche d'une grande utilité dans la vie théorique. En d'autres termes, cela signifie que la philosophie est amour de sagesse théorique, naissance infaillible de l'ensemble de ce qui nous surprend et qui n'a d'autre finalité que d'augmenter notre savoir. [...]
[...] Qu'est-ce que l'étonnement ? Selon la définition du Robert, il s'agit précisément d'une émotion causée par un évènement conduisant à se poser des questions du fait de son caractère inhabituel, étrange et difficile à expliquer. I. Les spéculations philosophiques Il nous indique dans la 1re ligne : « C'est, en effet, l'étonnement qui poussa, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques ». Les penseurs auxquels il fait allusion sont probablement les tout premiers de l'ère antique, précisément, de la Grèce archaïque. Cette notion employée avec un adverbe de temps « aujourd'hui », nous souligne qu'à ce moment-là précis, les premières pensées se vouaient à des « spéculations philosophiques », à savoir des recherches abstraites, non approfondies. [...]
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