HLP Humanités Littérature Philosophie, mensonge, théologie, morale, intention, croyance, réalité, conscience morale, subconscient, morale humaine
Le texte que nous allons étudier est un extrait du Chapitre 3 Du mensonge du théologien, pasteur et philosophe Augustin au début du Ve siècle. Dans cet extrait, Augustin s'interroge sur un des dilemmes de la morale humaine qui est le mensonge. Il distingue d'abord deux choses, croire et s'imaginer, ses deux critères jouent selon lui à la distinction entre mentir et se tromper qui va permettre de véritablement définir ce qu'est un mensonge. Et c'est en cela que consiste la thèse du texte. L'intention est aussi mise en avant, si l'on n'a pas l'intention de mentir, on n'est pas un menteur. Or comment peut-on connaître l'intention de chacun ? On peut alors dire que ne pas dire la vérité n'est pas forcément mentir. Alors comment Augustin définit-il le mensonge tout en permettant de distinguer les menteurs de ceux qui simplement se trompent ? Nous tenterons de répondre à ce problème en organisant notre développement en deux moments.
[...] Le locuteur énonce donc la chose de bonne foi, il n'a pas l'intention de mentir ou de tromper l'auditeur. C'est ce que nous explique aussi cette formule : "En effet, il a une telle confiance dans son énoncé qu'il ne veut exprimer que ce qu'il a dans l'esprit, et qu'il l'exprime en effet", en voulant simplement s'exprimer, de manière honnête, le locuteur se trompe et ne dit pas la vérité conforme à la réalité, selon Augustin ce n'est pas mentir car l'erreur n'est préméditée et l'intention est honnête, l'énoncé n'a pas pour but de duper l'auditeur. [...]
[...] L'intention est aussi mise en avant, si l'on n'a pas l'intention de mentir, on n'est pas un menteur. Or, comment peut-on connaître l'intention de chacun ? On peut alors dire que ne pas dire la vérité n'est pas forcément mentir. Alors comment Augustin définit-il le mensonge tout en permettant de distinguer les menteurs et ceux qui simplement se trompent ? Nous tenterons de répondre à ce problème en organisant notre développement en deux moments. [...]
[...] Du mensonge, chapitre 3 - Augustin d'Hippone (401) - Comment Augustin définit-il le mensonge tout en permettant de distinguer les menteurs et ceux qui simplement se trompent ? Le texte que nous allons étudier est un extrait du Chapitre 3 Du mensonge du théologien, pasteur et philosophe Augustin au début du Ve siècle. Dans cet extrait, Augustin s'interroge sur un des dilemmes de la morale humaine qui est le mensonge. Il distingue d'abord deux choses, croire et s'imaginer, ses deux critères jouent selon lui à la distinction entre mentir et se tromper qui va permettre de véritablement définir ce qu'est un mensonge. [...]
[...] Ainsi il différencie en disant celui qui a l'intention de dissimuler, qu'il réussisse ou non est un menteur et celui qui le fait sans avoir l`intention n'est pas un menteur, c'est ce que relève sa thèse. Augustin conclut cet extrait par reprendre tout son argumentation en définissant ce qui fait d'une personne qui dit une contre réalité mais qui n'est pas un menteur : "on peut dire que celui qui énonce une chose fausse comme vraie, mais qui la croit vraie, se trompe ou est imprudent ; mais on ne peut l'appeler menteur, parce qu'il n'a pas le coeur double quand il parle, qu'il n'a pas intention de tromper, mais que seulement il se trompe". [...]
[...] La fausseté de la chose énoncée ne détermine donc pas ce qu'est un mensonge mais c'est l'intention qui le détermine. Augustin entre ensuite dans la question de morale qui est mise en avant par ce sujet de l'intention, il parle de "disposition de l'âme", c'est selon lui sur ceci qu'il faut regarder, à savoir "c'est d'après la disposition de l`âme et non d'après la vérité ou la fausseté des choses mêmes qu'on doit juger que l'homme ment ou ne ment pas". [...]
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