Vertu, Socrate, Platon, pratique, vertu du citoyen, vertu de la femme, vertu de l'esclave, vertu de l'homme, Ménon, nature, vertu unique, métaphore des abeilles, nature fondamentale, propriété fondamentale, objet, définition de vertu, bien, mal, bonne action, connaissance, raison, enseignement, opinion vraie, homme bon, métaphore, vertu particulière, essence, or, honneur, commandement, santé, justice, injustice, vice, richesse, force, intelligence, utile, Thémistocle, Périclès, Anytos, Gorgias, sophisme, action, science
Il faut s'interroger sur la vertu : est-elle quelque chose qui s'enseigne ? Qui s'acquiert par la pratique ? Qui est présente par nature ? Il faut s'interroger sur la nature-même de la vertu.
Ménon soutient que la vertu dépend de l'objet considéré (vertu du citoyen, de la femme, de l'esclave…). Socrate cherche une vertu unique.
[...] Ménon - Platon - Quelle est la nature de la vertu ? Platon - Ménon Il faut s'interroger sur la vertu : est-elle quelque chose qui s'enseigne ? Qui s'acquiert par la pratique ? Qui est présente par nature ? Il faut s'interroger sur la nature même de la vertu. Ménon soutient que la vertu dépend de l'objet considéré (vertu du citoyen, de la femme, de l'esclave . Socrate cherche une vertu unique. Métaphore des abeilles : les abeilles sont différentes par des traits superficiels, mais en tant qu'abeilles sont toutes identiques, c'est cette nature fondamentale qui permet ensuite d'en discerner les différentes sortes. [...]
[...] À l'inverse, si le bien est en entier contenu dans la connaissance, la vertu est un bien. La vertu est bonne, donc elle est utile (car les hommes bons sont utiles). Il existe d'autres choses utiles. Celles-ci ne sont pas nécessairement bonnes, car elles font parfois du tort (dans le cas de la richesse par exemple). Lorsqu'elles sont utilisées correctement, elles sont utiles, sinon, elles sont nuisibles Il en va de même des réalités de l'âme, qui se distinguent de la connaissance. [...]
[...] Or les actions correctes le sont parce qu'elles sont guidées soit par la connaissance, soit par l'opinion vraie. Mais puisqu'elle ne s'enseigne pas, la vertu ne peut pas venir d'une connaissance (ainsi la connaissance n'a pas pour rôle de guider le politique). Ainsi les hommes exceptionnels ne le sont pas grâce à leur savoir, c'est sans doute pour cela qu'ils n'ont pas pu enseigner leur vertu. S'ils ne sont pas bons grâce à une connaissance, ils ne peuvent l'être que grâce à l'opinion vraie (« ces gens-là disent beaucoup de choses vraies, mais sans rien connaître à ce dont ils parlent ») : en cela, ils sont divins : « la vertu ne saurait ni venir par nature ni s'enseigner, mais elle serait présente comme une faveur divine, dépourvue d'intelligence, chez les hommes où elle se trouve. [...]
[...] » Il faut alors rechercher l'essence de la vertu qui relie les vertus particulières entre elles. Métaphore de la rondeur : la rondeur est une figure, mais n'est pas LA figure dans l'absolu ; il en va de même pour les vertus, la justice en est une, mais il y en a d'autres retour au problème initial. Socrate cherche à déterminer l'essence de la figure (il veut trouver une méthode pour parvenir à la vertu) : « Qu'elle est cette chose présente dans la figure droite, la figure ronde, dans tout ce que tu appelles « figure », quelle est cette chose identique, présente dans tous ces cas-là ? [...]
[...] En tout cas, le résultat de l'action guidée par la raison et celui de celle guidée par l'opinion vraie sont identiques. L'homme bon est utile, grâce donc à la connaissance ou à l'opinion vraie. Ni la connaissance ni l'opinion vraie ne viennent par nature : question de savoir si la vertu peut s'enseigner. La vertu peut-elle finalement s'enseigner ? Il a été dit qu'elle s'enseigne, à condition que la vertu soit raison (donc si la vertu s'enseigne, elle est raison). [...]
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