L'homme de tout temps a travaillé afin de répondre à ses besoins et envies, au début ce travail était primaire, l'homme suivait son instinct pour travailler et assurer ainsi sa survie. Au fil du temps avec l'évolution de l'homme et de la société, de nouveaux besoins... outils... puis techniques sont apparus. Le texte que nous allons étudier est extrait de Le Capital de Marx, L. I, 3ème section, chapitre 7, dans lequel l'auteur part du lien entre l'homme et la nature dans le travail, il insiste ensuite sur la différence du travail humain avec celui de la production animale, pour ensuite aboutir implicitement à une critique des conditions de travail dictées par le capitalisme. Dans ce texte Marx pose la question de ce qu'est le travail et s'il y en a une spécificité (...)
[...] Pour Marx, cette action ne peut être faite que par une volonté constante chez l'homme, cela demande alors un effort soutenu à fournir de sa part qui doit se contenir et se soumettre au mode d'action du travail. Il parait évident que l'homme doit subordonner sa volonté à son action et que cette volonté doit être quotidiennement présente durant la réalisation du travail, afin que l'homme soit pleinement attentif à ce qu'il fait et qu'il atteigne dans les meilleures conditions le but visé par son travail. [...]
[...] Dans ce texte Marx pose la question de ce qu'est le travail et s'il y en a une spécificité. Pour lui l'homme construit consciemment son habitation en suivant des règles imposées, alors que l'animal ne réalise aucun but consciemment, il suit seulement son instinct et répète le même mode d'action sans volonté réfléchie. À travers cet extrait, c'est le problème de la spécificité du travail qui est posé, car même s'il reste proche de celui de la production animale, il en reste cependant différent. [...]
[...] Il part d'une comparaison entre le travail humain et celui de l'animal en énonçant les différences pour ensuite approfondir ce qu‘est le travail humain. ( travers cela, Marx critique les conditions de travail des hommes, ce travail demande de fournir non seulement des efforts physiques mais aussi intellectuels sans que l'homme puisse être lui même et suivre sa volonté. On peut donc arriver jusqu'à l'idée qu'il y a une uniformisation des hommes à travers le travail. [...]
[...] Ce que dit l'auteur est fondé, car dans une entreprise par exemple, l'homme n'est pas libre d'accomplir son travail comme il le désire, il se doit de suivre les méthodes demandées. Alors que le mode d'exécution prescrit n'est pas le meilleur qui soit et ne donne pas envie au travailleur de l'exécuter, il est cependant contraint de le réaliser. Nous pouvons donc conclure qu'il y a une spécificité au travail humain, qui est sa contrainte autant par son mode d'exécution que par sa visé. Le travail de l'homme est réfléchi et conscient, mais il reste imposé par la société et par lui même. [...]
[...] Comme le dit Marx aux lignes 14 et 15 : il y réalise du même coup son propre but dont il a conscience, qui détermine comme loi son mode d'action . L'homme modifie les matières dans son intérêt personnel afin d'atteindre son but qui existe pré idéalement dans son esprit, cette action est consciente. C'est le résultat visé de son travail et la façon dont il compte l'atteindre qui déterminent seulement comment il va agir et donc travailler. ( cela, l'homme se doit d'y soumettre sa volonté, effectivement si l'homme veut réussir son travail et atteindre le résultat fixé, il se doit de subordonner la volonté qui le pousse à le faire à son action. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture