Explication du chapitre 18 de Prince de Machiavel. Elle vise à répondre à la question suivante : "Comment et par quels moyens un prince réussit-il à conserver son Etat ?".
[...] Tout d'abord Machiavel fait le constat qui est qu'il y a souvent une différence entre ce que l'on dit et ce que l'on fait en politique. Ensuite, il énumère les principes dont il faut avoir recours pour que les princes puissent garder leurs Etats et finit en expliquant pourquoi ils doivent utiliser ceux-ci pour arriver à leurs buts. Ainsi ce texte répond bien au problème posé dans l'introduction qui était de savoir quelles sont les manières et, comment un prince doit-il les utiliser pour parvenir à conserver son pays, en répondant qu'il faut utiliser la ruse et la force de manière complémentaire mais que ceux-ci n'est possible seulement parce que les hommes sont méchants. [...]
[...] Et d'ailleurs, il tient à préciser qu'un homme politique ne peut pas utiliser seulement la force, en ajoutant : ceux qui s'en tiennent simplement au lion n'y entendent rien Ensuite, de la ligne 32 à la fin du texte, Machiavel justifie le recours à la ruse. Et il la justifie en faisant un constat : les hommes éprouvent de la méchanceté. Mais qu'est-ce que veux dire méchant pour Machiavel ? Ici, il semblerait que ce soit leur caractère passionnel, c'est- à-dire leurs ambitions, leurs goûts du changement, etc. Le prince n'a pas à compter sur la loyauté de ses sujets, mais c'est à lui de prendre des précautions à cet égard, et il n'a pas à attendre d'avoir été trompé pour tromper. [...]
[...] A partir de ce texte on peut s'apercevoir très rapidement que Machiavel pense à deux choses permettant au prince de garder son Etat : il doit faire preuve de force ainsi que de ruse. En fait, le prince doit réussir à associer ces deux caractéristiques et de façon irréprochable, c'est-à-dire de sorte que le peuple ne se rende pas compte de cet usage, ou du moment que le peuple ne se rebelle pas, cela signifiant que le prince n'a pas utilisé de façon excessive l'une ou l'autre caractéristique ; dans ce cas là, le prince peut envisager de conserver son Etat sans trop de problème. [...]
[...] Premièrement, pour introduire ce chapitre, Machiavel dit : combien il serait louable chez un prince de tenir sa parole et de vivre avec droiture et non avec ruse ce qui montre à quel point les princes, ou plus généralement les souverains, ne tiennent jamais leurs paroles. En fait, il y a toujours un écart, en politique, entre ce qui est dit et ce qui est fait. C'est pour cela que l'on peut parler d'infidélité à la parole donnée. Par contre, on peut supposer que les hommes politiques embellissent leurs propos en promettant des miracles pour rester aux pouvoirs. [...]
[...] Cependant on apprend que les princes ont appris par eux-mêmes ceci, grâce aux termes voilés par les écrivains anciens qui parler d'un centaure, donc d'un être mi-homme, mi-bête, d'où une capacité à déchiffrer des choses floues, donc un prince à quand même des capacités intellectuelles contrairement à ce que certains peuvent penser. Un prince peut donc être comparer à un centaure. Pour finir, nous allons, comme dit précédemment, voir qu'entend Machiavel quand il parler d'user de la bête Pour définir cela, il utilise deux métaphores : celle du lion et du renard. Ainsi, pour lui, user de la bête c'est se montrer tantôt lion, tantôt renard, c'est-à- dire faire usage tantôt de la force, tantôt de la ruse. [...]
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