Kant, Qu'est ce que les lumières, majorité, minorité, Sartre, liberté, mauvaise foi, soumission, naïveté, l'ignorance, tuteurs, courage, responsabilité, autonomie, manipulation
Le texte étudié est un extrait de l'ouvrage intitulé Qu'est-ce que les lumières ?, écrit par Kant, un philosophe du XVIIIe siècle. Dans ce texte le philosophe émet une thèse mentionnant l'existence d'une « minorité » et d'une « majorité », toutes les deux dans le cadre des choix et de la liberté, en corroborant avec la thèse de Sartre, celle de la « mauvaise fois », soit « choisir de ne plus choisir ».
[...] Nous avons, durant toute notre enfance, été guidés par des tuteurs, et sortir de cette minorité relève du courage. II. La majorité Ensuite, dans ce même texte, Kant définit la majorité, et donc les gens majeurs, comme l'opposé de la minorité. En effet, lorsque les philosophes expliquent "ce à quoi s'emploie bien fort les tuteurs, qui, très aimablement, ont pris sur eux d'assurer une autre direction de l'humanité", il sous-entend une sorte de courage qui s'oppose donc fermement à la lâcheté de la minorité. [...]
[...] Ensuite, lorsque Kant dit « je n'ai vraiment pas besoin de me donner de poisse à moi-même », « je n'ai pas besoin de penser [ . ] D'autres se chargeront bien de ce travail "ennuyeux", il met en évidence l'abrutissement que les gens mineurs se font subir à eux-mêmes et également le fait que ces personnes se plaisent dans le fait d'être toujours guidées, sans avoir de responsabilités qui pèsent sur leur conscience et en exécutant simplement et machinalement ce que leurs "tuteurs" disent. [...]
[...] Qu'est-ce que les lumières ? - Kant (1784) - L'existence d'une « minorité » et d'une « majorité » Le texte étudié est un extrait de l'ouvrage intitulé qu'est-ce que les lumières ? Écrit par Kant, un philosophe du XVIIIe siècle. Dans ce texte, le philosophe émet une thèse mentionnant l'existence d'une « minorité » et d'une « majorité », toutes les deux dans le cadre des choix et de la liberté, en corroborant avec la thèse de Sartre, celle de la « mauvaise fois », soit « choisir de ne plus choisir ». [...]
[...] Cependant, Kant argumente la potentielle manipulation de la part des tuteurs qui sont, selon le philosophe, bien arrangés du fait que les gens mineurs ne soutiennent ce qu'on leur dit, sans remettre en question la parole des tuteurs, ni en les soupçonnant d'un quelconque complot. Kant insiste sur l'autorité que les tuteurs ont sur les gens mineurs à travers les termes "permission", "oser". Le philosophe hypothèque même sur le fait que les tuteurs font exprès d'alimenter la crainte de la responsabilité et l'autonomie chez les personnes mineures (ligne 14 - 15) afin de pouvoir les garder indéfiniment sous leur contrôle. Kant exprime donc des arguments et une vision mitigée des personnes majeures. [...]
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