L'extrait étudié est tiré d'un ouvrage de John Stuart Mill, le fondateur de l'utilitarisme. Cette doctrine envisage l'utile comme centre de toutes les valeurs, et comme critère du bien et du vrai. Selon Mill, les hommes ne doivent pas s'éloigner de la vérité. En effet, les hommes doivent obéir aux règles, surtout quand le bien être de la société en dépend. Cependant il ajoute qu'il peut y avoir des exceptions à cette règle.
[...] En effet il est difficile de connaître autrui, et lorsque que l'on fait confiance à quelqu'un, on prend le risque de l'illusion et d'être déçu. Pour se voire accorder la confiance d'autrui, l'homme doit dire la vérité. C'est la condition pour que la société progresse et pour accéder au bonheur. Tout de fois, même si cette règle, aussi «sacrée qu'elle soit» (ligne est universelle, elle comporte aussi des exceptions. L'homme, sans passer par le mensonge, peut nier la vérité pour préserver quelqu'un. Mais il faut savoir se fixer des limites pour altérer le moins possible la confiance. [...]
[...] Mill précise à la ligne 7 «sans y être forcé» : en effet celui qui est forcé de mentir, sous la contrainte ou la menace par exemple, n'agit pas librement, il ne peut donc pas agir moralement. Le mensonge est donc à condamner du point de vue social et moral car il consiste à exercer une action néfaste sur la confiance. Il nuit donc à l'homme et à son bonheur. Pour Mill, le menteur est comme «l'un des pires ennemis « (ligne 10) de l'homme et de la société. [...]
[...] Pourquoi et dans quelles limites? Pourquoi la vérité est elle indispensable ? La vérité est la condition nécessaire à l'établissement de la confiance, comme le montre à la ligne 1 « en s'écartant ( . ) de la vérité, on contribue ( . ) à diminuer la confiance». La confiance correspond au fait que l'homme peut croire en la parole d'autrui, il n'a pas à ce méfier, autrui dit la vérité. Il ne peut donc pas y avoir de confiance si il n'y a pas de vérité. [...]
[...] De plus pour le malfrat, nier le fait, donnera par exemple la possibilité aux autorités de l'arrêter, d'éviter un accident, un vol . Cela permettra donc de protéger la société. Cependant, même si parfois on pense devoir nier la vérité à quelqu'un, à une personne mourant par exemple, comment être certainement sur que c'est ce que nous devons faire ? On ne peut pas entièrement se mettre à la place d'autrui, savoir ce qu'elle voudrait. Tout le monde a le droit à la vérité. [...]
[...] Pourquoi les hommes ne doivent ils pas se passer de l'idée de vérité ? En quoi le fait de mentir nuit au bien être de la société? Quelles peuvent être les conséquences du mensonge ? Cependant, l'homme ne peut ils pas faire des exceptions en s'écartant de temps en temps de la vérité? Dans quelles conditions? Le problème philosophique traité par ce texte est : Pourquoi et dans quelles limites l'homme peut -il faire des transgressions à la vérité ? [...]
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