Ce document est un commentaire de texte complet et entièrement rédigé portant sur le chapitre 5 de l'œuvre "De la Liberté" de John Stuart Mill.
Afin de répondre aux interrogations portées par cette problématique, nous verrons dans un premier temps comment l'état se distingue comme une force sociale, dans un deuxième temps dans quelle mesure le cadre social lui-même constitue une contrainte aux libertés individuelles. Enfin, une troisième partie sera l'occasion d'aborder les possibilités offertes aux individus pour s'affranchir des contraintes susdites.
[...] Mill cite la «loi principale» (l'une des premières mises en œuvre statutaires du mouvement de tempérance en développement aux États-Unis) comme une loi qui est essentiellement une question de liberté, car le but de l'ingérence est de rendre impossible ou difficile l'obtention une marchandise et que l'infraction est répréhensible non pas en tant que principe de producteur ou de vendeur, mais pour les acheteurs. Mill examine ensuite quelques autres exemples de restrictions de ce type, telles que la vente de poison, la prévention du crime ou des accidents, et propose quelques moyens alternatifs de réduire les effets secondaires. Il estime que "la fonction préventive du gouvernement est beaucoup plus susceptible d'abuser, au détriment de la liberté, que la fonction punitive". Il ne faut cependant pas empêcher un crime de s'empêcher de penser que cela se produirait. [...]
[...] Il traite d'un cas en particulier où il pense que le sentiment de liberté est mal placé. Il s'agit du cas où l'un agit pour le compte d'un autre sous prétexte que ses affaires sont les siennes. «L'État, tout en respectant la liberté de chacun en ce qui se regarde spécialement, est tenu de garder un contrôle vigilant sur l'exercice de tout pouvoir qu'il lui permet de posséder sur d'autres». Un domaine où cela est totalement ignoré concerne le pouvoir despotique des maris sur leurs femmes, qui devraient bénéficier des mêmes droits et de la même protection de la loi que n'importe quel homme. [...]
[...] Mill établit une distinction entre la «doctrine du libre-échange» et le «principe de liberté». La doctrine du libre-échange a reconnu que l'ingérence du gouvernement dans le commerce social, que ce soit en fixant les prix ou en réglementant le processus de fabrication, n'a pas les meilleurs résultats. «Il est maintenant reconnu, même après une longue lutte, que le prix bas et la bonne qualité des produits sont assurés plus efficacement en laissant les producteurs et les vendeurs parfaitement libres, sous le seul contrôle de, une liberté égale pour les acheteurs. [...]
[...] Dans The Subjection of Women, il compare statut juridique de la femme au statut d'esclave et plaide en faveur de l'égalité dans le mariage et dans la loi. L'ouvrage De la liberté met en avant le « principe du préjudice » selon lequel « le seul but pour lequel le pouvoir peut être exercé légitimement sur un membre d'une communauté civilisée, contre son gré, est d'empêcher de causer du tort à autrui ». Cet ouvrage s'inscrit comme l'une des œuvres les plus célèbres de Mill et reste l'ouvrage le plus lu de nos jours. [...]
[...] C'est pourquoi il ne veut pas que les gens soient moulés pour se ressembler, ce que ferait une éducation publique et qui finira par représenter le pouvoir prédominant du gouvernement. Il devrait y avoir de nombreuses expériences concurrentes, l'Etat étant peut-être l'une d'entre elles «menée à des fins d'exemple et de stimulation, afin de maintenir les autres à un certain niveau d'excellence». Comment cette éducation devrait-elle être certifiée? Seulement par un examen public et en commençant à un âge précoce, dit Mill. De l'aide peut être fournie si les pères ne disposent pas de suffisamment d'argent pour pouvoir lire à leurs enfants. [...]
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