Lignes 3-4 : Rousseau part donc du sens, de la définition commune de l'indépendance pour montrer que ce n'est pas la liberté. Etre indépendant, c'est faire ce qui nous plaît : c'est le pouvoir d'agir selon son bon plaisir. Or, « on fait souvent ce qui déplaît aux autres » on est engagé dans un rapport de forces (...)
[...] (Ligne 9 Fin) Ligne 9 : Il n'y a donc point de liberté sans loi, ni ou quelqu'un est au dessus des lois Rousseau va montrer que c'est dans l'obéissance aux lois que je vais réaliser ma liberté. Qu'est-ce-que la loi ? De quel type d'obéissance s'agit-il ? Définition de la loi : l'expression de la volonté générale et la volonté générale c'est MOI comme être rationnel, qui doit mettre constamment mon propre intérêt en rapport avec celui des autres : Je dois viser l'intérêt commun. Mais en le visant, je vise aussi le mien. Donc, quand j'obéis à la loi, qui est l'expression de la volonté générale, je n'obéis qu'à moi-même. [...]
[...] Appliquons ce schéma à l'Etat d'esclavage il y aura alors un non sens voir même une nullité de l'acte. En ne faisant que sa volonté, le maître ne fait qu'exiger de son esclave, il ne fait que parler ses droits Ainsi, il ne fait pas taire son instinct, indifférent aux exigences des autres : le maître ne tient compte que de ses droits, pas de ses devoirs. Absence de volonté générale, or la volonté générale est au cœur du contrat social. [...]
[...] Comme la loi est l'expression de la volonté générale, alors ce quelqu'un se situe au dessus des lois et il n'y a plus de liberté. Ligne 10 : Rousseau fait une analogie à l'Etat de Nature pour insister sur le fait qu'obéissance et liberté ne sont pas contradictoires. Dans l'Etat même de nature, l'homme n'est libre qu'à la faveur de la loi naturelle qui commande à tous Loi naturelle : Ensemble de règles et de conditions que nous impose la nature originelle. [...]
[...] Quiconque ne peut être libre, et régner c'est obéir En définitive il n'y a pas de DROIT. A l'Etat d'esclavage (et donc dans l'indépendance), on reste dans le domaine de la FORCE. Réponses aux questions : - Cela permet donc de dire que chez Rousseau le droit du plus fort est aussi un non sens. - Le pouvoir comme faculté d'agir sur quelqu'un (la force) ne fonde pas le droit. - La domination sur l'autre ne fonde pas le droit. [...]
[...] Conclusion : un peuple est libre, quelque forme qu'ait son gouvernement, quand dans celui qui le gouverne, il ne voit point l'homme, mais l'organe de la loi Peuple = Groupe de personnes rassemblées et ayant en commun des institutions. La loi ne considère jamais un homme comme individu ni une action particulière. Ainsi la loi peut bien statuer qu'il y aura des privilèges mais elle n'en peut donner momentanément à personne et ce qu'ordonne même le souverain sur un objet particulier n'est pas non plus une loi mais un décret La loi se définit par un cadre, une norme générale et abstraite. Elle garantit contre la domination de l'autre. [...]
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