La lettre à Ménécée est un texte écrit par Épicure qui traite de la conduite que tout homme doit suivre pour pouvoir prétendre atteindre le bonheur et être pleinement heureux. Pour cela, le philosophe préconise une pleine connaissance et surtout une maîtrise des plaisirs ainsi qu'une libération totale de l'âme pour atteindre ses objectifs. Pour mieux comprendre sa philosophie, nous allons étudier chaque paragraphe et surtout chaque thème qu'Épicure aborde tout au long des différents chapitres.
Extrait du document : "Le premier paragraphe ainsi que le deuxième ont pour thème "la philosophie". Ici, Épicure nous affirme que c'est la philosophie qui nous amène au bonheur. Pour lui, philosopher, c'est "prendre soin de son âme", c'est-à-dire que la philosophie serait une sorte de purificateur de l'âme. En effet, philosopher, c'est se décharger des malheurs, de la douleur, c'est relativiser et apprendre à se connaître pour atteindre le bonheur. "
[...] Elle n'a donc aucun "fondement", aucune raison d'exister. De ce fait, pour être heureux, il faut arrêter de la craindre, de regretter qu'elle existe et ce n'est que par là que chaque homme, mortel, pourra vivre paisiblement et profiter de sa vie. On peut se demander, lorsque l'on vit, pourquoi penser à la mort? En effet, elle n'est pas présente mais nous menace seulement. Or, une menace est intouchable et on ne sait pas quand elle va se réaliser concrètement. [...]
[...] La peur de la mort en fait donc partie. "La mort n'est rien pour nous", nous affirme Epicure. Pour lui, nous ne devons absolument pas en avoir peur car la mort est "absence de sensations". En effet, elle ne nous procure aucun mal physique. Craindre cette mort, cette fatalité est donc absurde car il n'existe aucune douleur dans la mort. Ainsi, nous n'avons pas peur de la douleur mais nous sommes inquiets face à la mort en elle- même, la disparition. [...]
[...] En effet, satisfaire d'autres besoins, d'autres désirs qui sont non naturels et non nécessaires n'améliorerait pas la condition humaine, c'est- à-dire ces "deux éléments", donc, selon Epicure, cela ne favoriserait pas le bonheur. Lorsque l'homme parvient au bonheur total, le désir ne peut plus exister car aucun manque ne peut être ressenti. Ainsi, on pourrait se demander, est-ce que la souffrance aurait toujours un sens concret ? Et en ce sens, la vie aurait-elle encore un but réel ? Pour finir, si la souffrance disparaît, le bonheur pourrait-il encore exister ? Ces questions trouvent une réponse dans le paragraphe suivant, le onzième. Epicure nous y fait part de ce paradoxe. [...]
[...] Il faut donc l'accepter sans s'en préoccuper. Epicure introduit alors le terme de destin en soulignant qu'il est mieux de penser que les Dieux agissent selon un hasard que de penser que tout est prédestiné à l'avance et que tous nos actes ne font qu'assouvir notre destin. En effet, le destin provoque une crainte du futur alors que le hasard nous laisse penser que l'on peut, par ses choix, influer sur sa vie. Dans le paragraphe dix-sept, Epicure nous dit que la "fortune" n'a pas le pouvoir d'un Dieu, c'est-à- dire qu'elle ne peut pas nous rendre plus heureux. [...]
[...] Epicure renvoie donc l'homme à sa propre liberté. [...]
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