Ce document est un commentaire de texte complet et rédigé portant sur un extrait du "Discours de métaphysique" de Leibniz. L'extrait étudié se trouve dans le document.
[...] Ainsi, d'autres corps viennent entacher la relation jusqu'ici expliquée et la position défendue. Les phénomènes et les sens provenant potentiellement de toute part résultent en une « confusion » quant à ce qui est le propre du « corps » ou du propre de « l'âme » : l'âme impact le corps et le corps est potentiellement impacté par plus que celle-ci, néanmoins l'âme étant « limitée » et « ne pouvant attendre à tout », l'explication de l'union des deux en devient de nouveau « confuse ». [...]
[...] Leibniz réalise alors un raisonnement partant du général pour aboutir au particulier en se basant sur l'univers en tant que point de départ. C'est ici que la connaissance de la doctrine défendue par le philosophe apporte une compréhension supplémentaire en ce sens que l'âme est considérée par Leibniz comme ce qu'il dénomme une « monade », l'univers n'étant qu'une immense hiérarchie de « monades » allant du plus bas degré avec la « monade de la force matérielle » propre aux végétaux doués de vie mais dénués de conscience en passant par la « monade humaine » en l'image de l'âme douée de vie et dotée de conscience, la « monade absolue » s'incarnant en l'image de Dieu. [...]
[...] Dans un deuxième temps, après avoir installé les bases d'un raisonnement sur la nature de la connexion entre l'âme et le corps, Leibniz explique le caractère imprécis d'un tel cheminement de pensée, d'où la « confusion » à laquelle cette analyse de l'union âme-corps aboutit. L'extrait permet de resituer ce passage dans l'œuvre complète de Leibniz « Discours de métaphysique » à travers le titre du passage 33 qui laisse transparaître, comme annoncé auparavant dans l'introduction, les deux principaux axes abordés par l'auteur. Ainsi, la première partie de cet extrait se penche sur la nature de l'union entre l'âme et le corps et la difficulté de la saisir car perçue comme « inexplicable » ou « miraculeuse ». [...]
[...] Et c'est à peu près comme le murmure confus qu'entendent ceux qui approchent du rivage de la mer vient de l'assemblage des répercussions des vagues innumérables. Or, si de plusieurs perceptions (qui ne s'accordent point à en faire une) il n'y a aucune qui excelle par-dessus les autres, et si elles font à peu près des impressions également fortes ou également capables de déterminer l'attention de l'âme, elle ne s'en peut apercevoir que confusément. G. W. Leibniz, Discours de métaphysique Commentaire d'un texte de Leibniz - Extrait du « Discours de métaphysique » Dans cet extrait, Leibniz procède méticuleusement à l'analyse du lien réel existant entre l'âme et le corps tout en prenant soin de les dissocier et de les considérer comme deux « ensembles » formant chacun un « tout » distinct l'un de l'autre. [...]
[...] Commentaire d'un texte de Leibniz extrait du Discours de métaphysique XXXIII Explication de l'union de l'âme et du corps qui a passé pour inexplicable ou pour miraculeuse, et de l'origine des perceptions confuses. On voit aussi l'éclaircissement inopiné de ce grand mystère de l'union de l'âme et du corps, c'est-à-dire comment il arrive que les passions et les actions de l'un sont accompagnées des actions et passions ou bien des phénomènes convenables de l'autre. Car il n'y a pas moyen de concevoir que l'un ait de l'influence sur l'autre, et il n'est pas raisonnable de recourir simplement à l'opération extraordinaire de la cause universelle dans une chose ordinaire et particulière. [...]
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