Depuis l'Antiquité, les philosophes n'ont eu cesse de se targuer de la supériorité de l'homme sur toutes autres formes vivante sur la Terre, dans la capacité à pouvoir adapter à chaque nouvelle situation présentée et à fournir en conséquence une réponse cohérente. Pourtant, au 20ème siècle, Bergson fait un constat bien étrange : même si les hommes ont la faculté d'agir, fruit de leur conscience, il ne semble qu'extraire de chaque problème, les uniques informations qui le mèneront à la résolution, l'éloignant ainsi de la richesse du réel.
Les hommes sont-ils capable d'accéder par leur conscience et leur sens à la réalité ? Sont-ils même conscient d'échapper à une grande partie de ce qu'il contemple ? Enfin quels sont les enjeux de cette ignorance ? Pour ce faire Bergson procède en trois temps, tout d'abord il éclaire le caractère lacunaire des sources qui font mouvoir nos consciences, il poursuit en indiquant la nécessité d'une telle « sélection », enfin il démontre qu'au quotidien cet esprit de synthèse prime (...)
[...] Enfin quels sont les enjeux de cette ignorance ? Pour ce faire Bergson procède en trois temps, tout d'abord il éclaire le caractère lacunaire des sources qui font mouvoir nos consciences, il poursuit en indiquant la nécessité d'une telle sélection enfin il démontre qu'au quotidien cet esprit de synthèse prime. En philosophie, un sujet répond à l'équation corps + conscience Néanmoins, dès les premières lignes de l'extrait de l'ouvrage Le Rire Bergson, dans un constat, annonce un faux contact entre les deux entités du a ce qu'il nomme un voile Ce voile, isole partiellement la conscience du commun des mortels, du corps et des ses perceptions. [...]
[...] Devoir de Philosophie : Explication de Texte Extrait d'Henri Bergson, Le Rire "Entre nous et notre propre conscience, un voile s'interpose, voile épais pour le commun des hommes, voile léger, presque transparent, pour l'artiste et le poète. Quelle fée a tissé ce voile ? Fut-ce par malice ou par amitié ? Il fallait vivre, et la vie exige que nous appréhendions les choses dans le rapport qu'elles ont à nos besoins. Vivre consiste à agir. Vivre, c'est n'accepter des objets que l'impression utile pour y répondre par des réactions appropriées : les autres impressions doivent s'obscurcir ou ne nous arriver que confusément. [...]
[...] Mes sens et ma conscience ne me livrent donc de la réalité qu'une simplification pratique. Dans la vision qu'ils me donnent des choses et de moi-même, les différences inutiles à l'homme sont effacées, les ressemblances utiles à l'homme sont accentuées, des routes me sont tracées à l'avance où mon action s'engagera." HENRI BERGSON, Le Rire. Depuis l'Antiquité, les philosophes n'ont eu cesse de se targuer de la supériorité de l'homme sur toutes autres formes vivante sur la Terre, dans la capacité à pouvoir adapter à chaque nouvelle situation présentée et à fournir en conséquence une réponse cohérente. [...]
[...] Dans l'extrait de l'ouvrage Le Rire, Henri Bergson souligne le caractère incomplet de la conscience humaine. En effet, à chaque instant de notre vie, déterminée par une succession d'action vivre consiste à agir la masse d'information qui nous est donnée par nos sens et bien inférieure à celle qui constitue notre réalité, de même notre conscience est marquée par la capacité à faire abstraction des éléments inutiles de notre quotidien pour élaborer nos actes. Seul les artistes et les poètes ont le pouvoir, par l'art, de nous faire prendre conscience de l'immensité de la réalité par rapport à l'idée que nous nous en faisons. [...]
[...] Selon Bergson, dans le cadre plus général de la conscience, le même phénomène se produit. Etre conscient c'est agir, penser, sentir, mais en plus savoir que l'on agit que l'on pense que l'on sent. Or si la synthèse des éléments autour de moi est incomplète puisqu‘elle ne tient compte uniquement de ce dont j'ai besoin, ma conscience sera faussée et dans ce cas je regarde et je crois voir, j'écoute et je crois entendre, je m'étudie et je crois lire dans le fond de mon cœur Par le marqueur d'opposition mais Bergson montre bien qu'il ne blâme pas les hommes pour ce comportement. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture