Explication du texte de Kierkegaard intitulé L'oisiveté. L'oisiveté n'est-elle qu'un terme synonyme à l'ennui ?
[...] Par contre Kierkegaard montre que l'oisiveté n'est pas un mal pour les plus aisés (les aristocratiques). En effet, ils n'ont pas à se soucier de leur argent, mais s'inquiètent plutôt de s'ennuyer s'ils restent oisifs. Ce philosophe défendant l'oisiveté comme source de satisfaction, donne des exemples de cette possibilité de vivre dans l'inaction. Pour commencer avec les dieux de l'Olympe qui ne faisaient rien mais qui ne s'ennuyaient pas pour autant. Tout comme la femme qui ne pratique aucunes activités domestiques ou d'activités culturelles, peut très bien vivre et être en harmonie avec elle-même, puisque l'ennui n'existe pas. [...]
[...] Kierkegaard affirme que l'oisiveté permet de s'élever, d'avoir une culture se situant plus près des divinités. Pour cet auteur les peuples pensant que l'oisiveté n'est qu'un mal, n'ont pas su ou n'ont pas pu s'élever comme les personnes croyant à l'oisiveté comme vie divine. Ces personnes sont ainsi la preuve de ce manque d'ascension sur l'échelle de la vie de l'homme. Le philosophe place ainsi une barrière entre les personnes qui ont r éussies à s'élever contre les personnes qui n'y sont pas arrivées. [...]
[...] Elle peut faire, il est vrai, qu'on perde sa fortune, Toutefois, u ne nature patricienne ne craint pas ces choses mais bien de s'ennuyer. Les dieux de l'Olympe ne s'ennuyaient pas, ils vivaient heureux en une oisiveté heureuse. Une beauté féminine qui ne coud pas, ne file pas, ne repasse pas, ne lit pas et ne fait pas de musique, est heureuse dans son oisiveté : car elle ne s'ennuie pas. L'oisiveté donc, loin d'être la mère du mal, est plutôt le vrai bien. [...]
[...] Ce groupe d'hommes ne font alors plus partie du monde spirituel, mais bien du monde matériel. En effet, ils recherchent constamment à faire quelque chose de façon inépuisable, sans vouloir s'arrêter quelques instants. Kierkegaard prend alors l'exemple des gens qui ont toujours quelque chose à faire dans la vie, qui n'ont jamais le temps pour le loisir, la perte de temps qui n'a pas d'intérêt dans l'absolu. Des personnes tout le temps occupées dans la vie et au travail, au point de se demander s'il ne s'agit pas de zèle. [...]
[...] Kierkegaard objecte cette conception, en affirmant que l'oisiveté permet de vivre de façon idéale lorsque l'ennuie n'existe pas. Ainsi l'auteur affirme que l'oisiveté est un bon moyen pour avoir une existence supérieure, aussi bonne que celle des Dieux. Toutefois il admet, par la phrase elle peut faire, il est vrai des conséquences due à l'oisiveté : celle de la perte de sa fortune. En effet, une personne oisive, qui ne s'occupe pas peut perdre tout son capital s'il n'agit plus pour en accumuler davantage, en travaillant par exemple. [...]
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