L'homme est un corps avant d'être un esprit. Le corps et ses contraintes biologiques commandent et expliquent les processus de l'esprit et le contenu des relations sociales. Cependant l'explication biologique doit s'effacer devant l'explication économique, qui concilie le rôle central du corps (foyer de besoin et force de travail), la dimension sociale (l'homme animal social) et l'aptitude au perfectionnement (l'économie est un processus en réorganisation et en perfectionnement permanent) (...)
[...] PHILOSOPHIE GÉNÉRALE PHILOSOPHIE Analyse des thèses principales de Karl Marx L'homme est un corps avant d'être un esprit. Le corps et ses contraintes biologiques commandent et expliquent les processus de l'esprit et le contenu des relations sociales. Cependant l'explication biologique doit s'effacer devant l'explication économique, qui concilie le rôle central du corps (foyer de besoin et force de travail), la dimension sociale (l'homme animal social) et l'aptitude au perfectionnement (l'économie est un processus en réorganisation et en perfectionnement permanent). L'homme est un corps, mais est capable d'alliance avec ses semblables et d'un perfectionnement tant individuel que collectif. [...]
[...] Dans les sociétés pré-communistes, le caractère parcellaire des expériences professionnelles et sociales, la diffusion des idéologies de la classe dominante, le besoin de se perdre dans des illusions agréables pour fuir la violence sociale, empêche la connaissance de soi. L'Etat comme source des contraintes légales, est un instrument d'oppression au service des classes dominantes. Au terme de l'histoire, les classes étant abolies, et l'homme étant libéré, de l'ignorance, et de l'égoïsme, l'homme peut redécouvrir le règne du désir et abolir l'Etat et le règne du devoir. Dans la société communiste enfin advenue par le processus d'auto destruction du capitalisme, chacun travaillera selon ses capacités et recevra selon ses besoins. [...]
[...] Le caractère épanouissant du travail artisanal pré-capitaliste n'est cependant pas entièrement rétabli. La structure des personnalités, et notamment l'égoïsme des hommes, ne s'explique pas par la nature humaine mais par la structure sociale précommuniste, qui stimule les potentialités égoïstes de l'homme (concurrence entre classe, et interne aux membres d'une même classe), les comportements fanatiques (développement des religions, des idéologies, du nationalisme) et les comportements de fuite destructrice (comportements d'étourdissement addictif ou de désespoir). De même le malheur ne s'explique pas par la condition humaine, mais par la structure sociale. [...]
[...] Les droits de l'homme bourgeois doivent être remplacés ou complétés par des droits économiques et sociaux. La société pré-communiste est injuste, car la classe qui produit les biens et les richesses n'en profite pas. Les classes exploitatrices, féodales puis bourgeoises, ne commettent cependant pas d'injustice qu'on puisse leur reprocher, car elles sont déterminées par un système et soumis à la fausse conscience. L'exploitation est un processus aveugle plutôt qu'une injustice délibérée de méchant et il faut substituer à l'approche morale, une approche scientifique du capitalisme. [...]
[...] La division sociale du travail est le fondement du lien social. Les mœurs, les institutions et les idées d'une société expriment (théorie du reflet) et servent l'état actuel d'organisation des forces de production. Les activités spirituelles, intellectuelles, juridiques et politiques (la superstructure) sont subordonnées aux activités économiques. Des décalages ponctuels existent dans le processus évolutif, entre l'état de l'économie, qui a évolué, et les formes de l'infrastructure, qui peuvent rester accordées à l'ancienne forme de production. Il se produit alors un réajustement brutal, une révolution intellectuelle, juridique ou politique (la superstructure s'ajuste à l'infrastructure économique). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture