Les trois branches de la philosophie Kantienne sont :
- La philosophie théorique qu'il a surtout développée dans la Critique de la raison pure. Elle a pour but de répondre à la question « Que puis-je savoir ? ». Elle permet de déterminer la portée de nos facultés cognitives, ce que Kant appelle la Raison.
- La philosophie pratique surtout exposée dans la Critique de la raison pratique. Elle a pour objet la question « Que dois-je faire ? » ou « Que puis-je espérer? ». Selon cette philosophie, la connaissance doit être limitée par la raison afin de faire place à la croyance. Elle réfléchit donc à la fonction de la liberté dans la morale.
- La philosophie esthétique surtout évoquée dans la Critique de la faculté de juger. Elle répond à la question « Pourquoi cet objet est-il beau ? ». Ainsi, cette philosophie explique la beauté d'une chose et réfléchit sur un jugement dit « le jugement de goût » (...)
[...] Ses réflexions Il est le fondateur de idéalisme transcendantal et du Criticisme. idéalisme transcendantal : limitation de la raison, distinction entre l'expérience que nous pouvons atteindre et la chose en soi qui nous est inconnue. Il est aussi un des grands penseurs des Lumières Son œuvre se compose de nombreux ouvrages à intérêts variés Mais est surtout centrée autour de ses 3 critiques : La Critique de la raison pure La Critique de la raison pratique La Critique de la faculté de juger Ces 3 critiques ont fait l'objet d'appropriation et d'interprétations diverses. [...]
[...] Ainsi, son train de vie sera forcément moins agréable. II_ Distinction entre le Travail et le Jeu (l.8 à 21) Il définit le Travail comme une occupation qui n'est pas agréable en elle-même, mais c'est dans un autre but qu'on l'entreprend (ex : salaire). Le travail c'est avant tout l'obéissance : travailler c'est reconnaître le poids du monde et s'y soumettre. Mais il est également subjectivité et liberté, en effet, par le travail, l'homme effectue une tâche qui le caractérise et cherche à réaliser son projet professionnel ou personnel. [...]
[...] Ensuite, il distingue la notion de Travail de la notion de Jeu Et enfin, il qualifie le Travail d'indispensable à l'épanouissement de l'homme. L'homme doit jouer mais doit aussi apprendre à travailler (l.1 à Pour illustrer cet argument, Kant prend tout d'abord l'exemple de l'enfant, qui représente la base de l'homme puisque il a toute la vie devant lui, il a encore tout à construire. Ainsi, il considère que l'enfant doit jouer, il prend pour exemple la récréation, mais il doit aussi apprendre à travailler. [...]
[...] En effet, en apprenant à travailler, l'enfant accède ainsi à l'humanité. Cependant accéder à l'humanité par le travail soulève un paradoxe : l'homme fait alors partie du cycle de la nécessité naturelle, c'est à dire que le travail fait alors parti des obligations primaires de l'homme, lui permettant de vivre. Il précise aussi que l'homme doit travailler dur afin d'être récompensé : de pouvoir vivre (salaire) ou d'atteindre un de ses projets. Par la suite, Kant soulève une question importante : Le Ciel n'aurait- il pas pris soin de nous avec plus de bienveillance en nous offrant toutes les choses déjà préparées, de telle sorte que nous ne serions pas obligé de travailler? [...]
[...] Cependant, si nous voulons aller quelque part, la destination finale est le but de notre marche et nous choisirons alors le plus court chemin. Il en va de même du jeu de carte. En effet, des hommes sont capables de rester assis et de tailler les cartes souvent pendant plusieurs heures. Par conséquent plus une activité nous procure du plaisir, plus on voudra la faire durer. C'est d'ici que vient le phénomène de dépendance consistant à être attiré par un objet ou autre chose au point de ne plus pouvoir contrôler son désir. [...]
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