Abordant l'origine de la moralité, Kant s'attache à démontrer que celle-ci n'est pas innée, mais repose sur un exercice libre de maîtrise de soi motivé par l'intention morale.
Si l'homme possède en lui la vertu, la capacité d'accomplir son devoir, ce n'est que comme une simple disposition qu'il peut accepter ou refuser et par conséquent qu'il lui appartient de développer (...)
[...] Kant, Propos de Pédagogie : L'origine de la moralité Commentaire composé semi-rédigé sur L'origine de la moralité extrait de Propos de Pédagogie de Kant, montrant que la moralité repose sur un exercice libre de maîtrise de soi motivé par l'intention morale. Le texte du commentaire On pose la question de savoir si l'homme est par nature moralement bon ou mauvais. Il n'est ni l'un ni l'autre, car l'homme par nature n'est pas du tout un être moral ; il ne devient un être moral que lorsque sa raison s'élève jusqu'aux concepts du devoir et de la loi. [...]
[...] (Kant, Propos de Pédagogie, L'origine de la moralité Pléiade III, p. 1197) Abordant l'origine de la moralité, Kant s'attache à démontrer que celle-ci n'est pas innée, mais repose sur un exercice libre de maîtrise de soi motivé par l'intention morale. Si l'homme possède en lui la vertu, la capacité d'accomplir son devoir, ce n'est que comme une simple disposition qu'il peut accepter ou refuser et par conséquent qu'il lui appartient de développer. Dans cette perspective, Kant établit, tout d'abord, que la moralité ne saurait être effective qu'à partir du moment où le sujet n'agit pas inclination, donc sans représentation d'un effet attendu. [...]
[...] Ensuite, il met en évidence la difficulté d'un tel exercice. En effet, l'attitude morale n'est pas conditionnée par la nature, bien au contraire, celle-ci l'oriente vers la satisfaction de ces inclinations, il doit donc lutter contre elles par l'intention fermement fondée de remplir exactement son devoir. Enfin, nous voyons par là que cette contrainte exercée sur soi en ce qu'elle s'origine dans la société par laquelle l'homme parvient à la culture, engendre des transgressions propres au vice. Car, là ou il n'y a aucune loi, aucune transgression ne peut être commise contrairement à la situation de l'homme parvenu au stade de la culture, sociable. [...]
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