Dans ce texte, extrait du livre premier de l'oeuvre de Kant Critique de la faculté de juger, Kant traite du beau, le « Beau » qui rassemble les facultés de l'être et le plonge dans l'harmonie par la représentation de l'objet et non le « Beau » lâché au détour d'une phrase par la Doxa et qui porte un calcul d'intérêt en lui, empêchant ainsi au jugement de goût de prétendre à l'universalité. Il faut, pour juger le Beau, porter un jugement désintéressé, ne porter aucun intérêt particulier dans l'objet et simplement le juger en tant qu'objet regardé par un sujet, sans finalité aucune.
[...] Dans l'harmonie des facultés provoquée par la vision de l'objet beau, le sujet n'est plus tiraillé par la raison et la sensibilité que le désir est susceptible de provoquer. L'homme n'est plus divisé car il a laissé de côté tout désir pour contempler l'objet et prononcer un jugement de goût. Le jeu des facultés ne divise plus l'homme mais le reconstitue. Le désir n'entre pas en compte devant un objet beau donc la question de sa satisfaction ou de la raison de se pose plus. [...]
[...] Que doit provoquer l'objet jugé beau chez le sujet impartial (qui l'observe sans intérêt particulier)? Selon Kant, pour juger le beau il ne faut pas porter d'intérêt, il ne faut pas chercher une fin précise à l'objet. S'il y a un quelconque intérêt dans le jugement, il se crée alors une subjectivité qui empêche notre jugement de goût de prétendre à l'universalité. Par exemple, si je trouve qu'un tableau est beau simplement parce que je trouve qu'il ira bien dans mon salon, alors je ne porte pas de jugement de goût véritable. [...]
[...] Dans une première partie qui va de la ligne 1 au milieu de la ligne Kant commence par donner une explication succincte de sa théorie. Il en pose les bases. Dans une deuxième partie, qui va de la ligne 4 à la fin, Kant donne un exemple pour expliquer sa théorie qu'il développera dans une sous partie que va de la ligne 10 à la fin Dans la première partie, Kant pose les bases de sa théorie en expliquant que pour juger un objet correctement, il faut être désintéressé dans l'observation, il faut la considérer comme un objet à contempler et non comme un objet à utiliser. [...]
[...] Mais, ensuite, par la phrase toutefois ce n'est pas ici la question (10f) il prouve que les gens ont tort de juger un objet sur son utilité. Il utilise l'analogie du palais, et la réponse que la doxa donne en jugeant la beauté d'un objet en fonction de son utilité pour pouvoir expliquer sa théorie. Pour exprimer un jugement de goût pur, il faire faire abstraction de toute finalité de l'objet. S'il y a un quelconque intérêt dans le jugement, il y a une subjectivité qui empêche notre jugement de prétendre à l'universalité. [...]
[...] Dans une première partie, nous verrons la théorie sur le jugement de goût de Kant en posant les bases. Dans une deuxième partie, nous étudierons l'exemple du palais qui est donné dans le texte, dans une première sous partie, puis dans une deuxième sous partie nous approfondirons l'étude de la théorie de Kant sur le jugement de goût. Dans cette première partie, nous allons expliquer la théorie pure de Kant La théorie que Kant exprime ici porte sur le beau et le jugement de goût. [...]
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