Commentaire de texte en philosophie sur un texte de Kant portant sur la conscience morale et extrait de son ouvrage La critique de la raison pratique. Qu'est-ce que la morale ? Le texte à commenter est reproduit au début de la copie.
[...] Elle nous fait réaliser qu'au moment de l'action nous nous savions coupable et surtout conscients de l'immoralité de l'acte. Nous réalisons ensuite notre faute et éprouvons des remords. Toute personne libre ne peut renier sa conscience morale, même si elle s'emploie à le faire. C'est en chacun de nous grâce à notre raison. Le concept de la conscience morale devient universel et Kant s'appuie sur cela pour créer une morale absolue que l'humanité doit en faire un idéal et un but. [...]
[...] Pour cela, l'homme qui a mal agit va prétendre que ce fut une erreur une simple imprévoyance Quand il a agit, il n'aurait pas pu prévoir les conséquence de l'action. Ainsi il tente de se persuader que son acte était nécessaire ou inconscient. Mais Kant pose ici partiellement sa thèse car lorsqu'un homme tente de rendre son acte légitime, c'est qu'il réalise le degré de gravité plus ou moins important. Ainsi au moment de son geste, la personne ne pouvait qu'être conscient de son acte. Si elle ne l'avait pas été, la justification n'aurait pas été nécessaire car il n'aurait pas à se sentir coupable. [...]
[...] De plus, il est sur ici pour Kant que l'individu a mal agis car au moment de l'acte, il commettait une injustice, ce qui signifie que cela va à l'encontre de la loi, en l'occurrence ici de la loi morale. La raison de cette personne fait qu'elle ne peut faire une chose te la nier ensuite. Allant à l'encontre de loi morale, la personne a forcément, selon Kant, agis par intérêt et non par devoir. Enfin Kant associe, dans la fin de la première phrase, étroitement cette morale à la liberté. [...]
[...] Ainsi le cas est que la mauvaise habitude consiste à avoir négligé la conscience morale. De plus, selon l'auteur la personne a'insensiblement contracté cette mauvaise habitude. C'est-à-dire qu'il ne l'a pas vue s'installer. Celle-ci devient alors le fruit d'un enchaînement de penser ou d'action inconscientes. Donc la mauvaise habitude, c'est de ne pas avoir pris en compte sa conscience morale qui constitue la limite, l'idéal entre le bien et le mal. Ainsi l'individu n'a pas réagi au moment adéquat sur le fait que son action était immorale. [...]
[...] Ainsi un acte qui me semble aller à l'encontre de la morale paraîtra peut-être tout a fait anodin à autrui. La morale peut alors être une notion subjective. Pourtant quiconque commet une action qu'il juge mauvaise, est conscient qu'elle est immorale. On ne peut cependant pas réagir de la même façon selon les conditions dans lesquelles l'acte a été commis. Ainsi, dans sa thèse, Kant estime que celui qui a mal agit au départ l'a fait en toute liberté, en toute connaissance de cause. [...]
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