Pascal, auteur du XVIIe siècle a commencé ce qui aurait dû être une Apologie de la Religion Chrétienne, mais celle-ci a été interrompue par sa mort, et les fragments qu'il avait écrits ont été rassemblés sous forme de liasses reliées entre elles : les Pensées. Ecrites sous le règne de Louis XIV, elles visent à convaincre les libertins de se mettre en état de disponibilité pour recevoir l'idée de Dieu, et pour cela elles montrent d'abord la misère de l'homme sans Dieu et, notamment, contestent l'autorité et le pouvoir royal, avant de se tourner vers la félicité de l'homme avec Dieu. Quelle image du Roi les Pensées nous donnent-elles ?
[...] Cependant, selon Pascal, il faut respecter cette autorité pourtant si mal fondée. D'abord, Pascal dit que les "opinions du peuple [sont] saines". Le respect des grands et des coutumes (et donc du Roi) n'est pas si vain, puisqu'il permet le maintien d'un certain ordre dans la société. Respecter le Roi et ses lois maintient donc un équilibre, et même si l'ordre établi est strict et d'apparence vaine ou injuste, il est préférable à l'anarchie. Ensuite, Pascal distingue plusieurs classes dans la population, par rapport aux rapports qu'elle entretient avec les grands, et donc aussi le Roi. [...]
[...] Ensuite, Pascal conteste l'autorité du Roi. Contrairement aux autres nobles et personnes de haute figure, le Roi n'a pas besoin de cette "maîtresse d'erreur et de fausseté" qu'est l'imagination pour se faire respecter. En effet, il a la force, et l'imagination n'intervient qu'après puisqu'elle associe à la figure du Roi toute sa suite et ses soldats qui représentent sa force. C'est donc par la force que le Roi se fait respecter et maintient l'ordre, car "n'ayant pu fortifier la justice, on a justifié la force". [...]
[...] Quelle image du Roi les Pensées de Pascal nous offrent-elles ? Pascal, auteur du XVIIe siècle a commencé ce qui aurait dû être une Apologie de la Religion Chrétienne, mais celle-ci a été interrompue par sa mort, et les fragments qu'il avait écrits ont été rassemblés sous forme de liasses reliées entre elles: les Pensées. Ecrites sous le règne de Louis XIV, elles visent à convaincre les libertins de se mettre en état de disponibilité pour recevoir l'idée de Dieu, et pour cela elles montrent d'abord la misère de l'homme sans Dieu et, notamment, contestent l'autorité et le pouvoir royal, avant de se tourner vers la félicité de l'homme avec Dieu. [...]
[...] Le vrai pouvoir est en fait le pouvoir divin et non le pouvoir royal. Pour connaître la vérité sur notre nature et accéder au bonheur, c'est vers Dieu qu'il faut se tourner, et recevoir la grâce divine. Le pouvoir royal n'est donc pas vain s'il est associé à l'idée de Dieu, avec la pensée de derrière. En conclusion, si Pascal critique le Roi, c'est pour nous montrer la misère de l'homme, qui est vain dans son jugement, et nous montrer jusqu'où elle va puisque même le Roi est misérable. [...]
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