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Le travail est une notion difficile à définir, et cela, pour deux raisons principales : premièrement, la notion a souvent été confondue à travers l'histoire avec celles de la peine, du labeur ou encore de l'action ; et deuxièmement, car il est difficile aujourd'hui de mettre en lien les différents types de métiers qui définissent le travail tels qu'un musicien ou encore un footballeur. Même s'il peut parfois être pénible, le travail est essentiel à l'être humain et lui permet de vivre, et cela, à toutes les époques. Nous allons ici étudier la thèse de Kant sur cette notion. Selon ce dernier, la nature a donné à l'homme tout ce qu'il lui fallait pour qu'il puisse subvenir à ses besoins lui-même, et cela en travaillant.
En quoi et pourquoi, selon Kant, la nature prédestine-t-elle l'homme au travail ?
[...] La nature a certes offert la capacité de travailler aux hommes, mais plus que cela encore, elle le leur a imposé. Pour conclure, la nature a donné aux hommes la capacité de produire par eux même tout ce dont ils ont besoin. Ainsi, la nature promet une grande existence à l'espèce humaine et lui permet d'évoluer, et cela grâce au travail. Cependant, Kant ne dévoile pas les effets néfastes du travail, mais seulement ses aspects positifs. Nous pouvons, ici, nous demander : un homme qui ne travaille pas est-il réellement déshumanisé ? [...]
[...] Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique (1789), 3e proposition Emmanuel Kant (1789) La nature prédestine-t-elle l'homme au travail ? Le travail est une notion difficile à définir, et cela, pour deux raisons principales : premièrement, la notion a souvent été confondue à travers l'histoire avec celles de la peine, du labeur ou encore de l'action ; et deuxièmement, car il est difficile aujourd'hui de mettre en lien les différents types de métiers qui définissent le travail tels qu'un musicien ou encore un footballeur. [...]
[...] Il nous met donc en garde contre une société où l'on ne ferait que travailler et qui rendrait l'homme presque à l'état d'esclave. De plus, cela nous ferait perdre du temps sur d'autres activités voire les omettre telles que la socialisation, l'art, la réflexion, etc. De plus, nous pouvons nous demander si l'homme est libre de travailler. En effet, au-delà de ce qu'elle apporte à l'homme, la nature a condamné l'humanité au travail et il est donc impossible de s'en défaire. Ainsi, le travail affecte les libertés individuelles. [...]
[...] Ce que l'homme gagne en travaillant En leur donnant le moyen de tout accomplir par eux même, la nature prévoit pour les hommes une longue existence. En effet, de par leur intelligence et leur capacité à réfléchir et à produire, ils sont vite devenus l'espèce dominante sur Terre et leur existence perdure grâce à leur travail. Ainsi, c'est comme si la nature « voulait que l'homme dût parvenir par son travail à s'élever de la plus grande rudesse d'autrefois à la plus grande habileté » (l.19). [...]
[...] Contrairement à ces derniers, dont toutes les actions effectuées sont de nature instinctive pour combler leurs besoins premiers, les hommes font plus qu'agir sur la nature pour combler leurs besoins : « l'homme ne devait donc pas être dirigé par l'instinct » (l.8). En effet, ils réfléchissent au préalable à leurs actions, qui ne se limitent pas seulement à subvenir aux besoins primaires. La nature a donné à « l'homme la raison et la liberté » c'est-à-dire que son travail s'effectue à partir de sa réflexion et sa raison, et à l'opposé ; la nature n'a laissé à l'animal que son instinct. [...]
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