1878, Humain, trop humain, Nietzsche, principes moraux, animal, anthropologie, Aristote, espèce humaine
Il s'agit d'une introduction de ce qui aurait été une explication de texte philosophique de Nietzsche : "Humain, trop humain" (III, paragraphe 57).
[...] Humain, trop humain, III, paragraphe 57 - Nietzsche (1878) - Principes moraux, le cas de l'homme envers l'animal - Introduction EXPLICATION DE TEXTE. Nietzsche, Humain, trop humain, III, §57 Introduction. Selon Nietzsche, « On peut observer la formation de la morale dans la façon dont nous nous comportons avec les animaux. » Rappelons que l'animal a longtemps été restreint à l'état sauvage, tel un être aux multiples manquements, inférieur à l'homme, quant à lui qualifié de réflexif et de non instinctif. [...]
[...] Cela implique que la morale met en place un ensemble de normes et d'interdits visant ainsi la détermination des critères absolus du bien et du mal, du responsable et de l'irresponsable. Quant au texte étudié, il est tiré de l'ouvrage de Nietzsche, Humain, trop humain, III, §57, dans lequel le philosophe nous peint un tableau tellement réaliste de l'humanité en s'inspirant de ses constats physiologiques et naturalistes. Le philosophe interroge sur la place de l'homme et son rapport à l'animal. Il nous montre que la morale ne rompt point avec la nature mais qu'elle constitue en fait le prolongement de celle-ci. [...]
[...] C'est pourquoi, nous comprenons après lecture que Nietzsche émet la thèse que la morale affaiblit l'homme et le diminue. Elle n'en fait donc pas un être meilleur car elle le pousse à privilégier l'utilité générale en référence notamment à l'élevage, à la spiritualité. Selon lui, les valeurs morales varient en fonction des appartenances culturelles car elles peuvent être imposées de manière autoritaire, avec l'application du châtiment. À la suite de son observation, Nietzsche prend conscience de la manière dont la morale dresse l'être humain. [...]
[...] L'utilité générale prime au détriment de l'être faible. Il s'agit de la culture des apparences, des faux-semblants. Ensuite, au-delà de cette culture, nous envisagerons la superstition à partir du sens moral qui selon Nietzsche découle de la brutalité envers les animaux. Enfin, avant de conclure, nous verrons comment le philosophe explicite l'influence spirituelle de certains animaux sur l'homme. [...]
[...] Ainsi, dans ce contexte philosophique, la problématique revient à se questionner sur comment Nietzsche fait apparaître l'homme, dans sa nature comme dans son parcours tel un animal dénaturé, troublé. Quel est le rôle d'éducateur que l'animal peut jouer pour l'homme alors que ce dernier ne se trouve nullement dérangé par ses maladresses meurtrières envers la végétation et les animaux ? En quoi la morale impacte-t-elle l'homme si négativement comme l'évoque si bien Nietzsche ? Dans cette perspective, nous commencerons par évoquer le fait que l'utilité implique l'exploitation. [...]
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