Humain trop humain Friedrich Nietzsche commentaire texte - la morale
Nietzsche dans son oeuvre « Humain, trop humain » nous décrit une pluralité de situation dans laquelle l'utilisation par l'être humain de la vérité, ou du mensonge diffère totalement. Pour ce qui est de la vérité on pourrait croire qu'un certain respect moral, ou religieux pousserait les hommes à la dévoiler. Seulement le philosophe infirme cette théorie en reléguant ces notions au statut de chimère. De ce fait l'utilisation de la vérité ou du mensonge dépendra entièrement de l'avantage qu'il pourra apporter à celui qui l'utilise, autrement dit les hommes disent la vérité non par devoir mais par intérêt. L'honnêteté, que certains hommes s'évertuent à employer à tort et à travers, n'est employé que pour sa facilité, et non pour son respect. Mais alors si personne ne respecte, et n'a jamais respecté ce devoir de vérité à titre personnel, d'où provient cette exigence de morale, et pourquoi l'utilisons nous sans pour autant être persuadé des valeurs qu'elle incarne ?
D'où nous est parvenu le devoir de vérité ?
[...] C'est avant tout par sa valeur agréable comme l'entend Nietzsche que le mensonge sera permis. L'illusion dans certains cas de figures sera même préférable à la vérité dans la mesure où cette dernière serait préjudiciable à une personne. « C'est ainsi que le prêtre imagine les mythes de ses dieux : le mensonge justifie leur grandeur. » Le philosophe n'hésite pas à caractériser le mensonge comme étant le pilier central de toute religion de ce monde. La encore une fois le mensonge vise à libérer l'homme de sa condition en l'initiant à la divination d'un démiurge mystique de la vie. [...]
[...] Nietzsche dans son œuvre « Humain, trop humain » nous décrit une pluralité de situation dans laquelle l'utilisation par l'être humain de la vérité, ou du mensonge diffère totalement. Pour ce qui est de la vérité on pourrait croire qu'un certain respect moral, ou religieux pousserait les hommes à la dévoiler. Seulement le philosophe infirme cette théorie en reléguant ces notions au statut de chimère. De ce fait l'utilisation de la vérité ou du mensonge dépendra entièrement de l'avantage qu'il pourra apporter à celui qui l'utilise, autrement dit les hommes disent la vérité non par devoir mais par intérêt. [...]
[...] Il poursuit son étude en mettant en évidence une raison qui selon lui, pousse les hommes à dire la vérité. La première relève d'un souci de facilité, en effet il demeurera bien plus simple pour un homme de dire la vérité à l'image du monde réelle qui l'entoure plutôt que d'inventer un mensonge factice qui nécessitera « invention, dissimulation et mémoire. » pour son auteur qui devra anticiper et maîtriser de très nombreux facteurs instables , de sorte que son mensonge paraisse plausible aux yeux de tous. [...]
[...] Dès lors, il convient de fixer certaine limites à ne pas entraver pour assurer la quiétude de tous. C'est sur ce denier point que Nietzsche poursuit sa réflexion sur le devoir de la vérité. Il affirme que la vie en société, aux vues des comportements individuels égoïstes de chacun, doit être accompagnée de règles indispensables et indissociables au bien vivre de chaque individus. L'exigence de la vérité est une de ces règles fondamentales. « C'est la dessus que repose toute vie en commun » dira le philosophe. [...]
[...] C'et pourquoi Nietzsche dira qu'il ment « en toute innocence » c'est-à-dire sans se rendre compte de ses actes. A l'image du film « l'enfant sauvage » de François Truffaut qui met en scène un enfant d'une dizaine d'année ayant été abandonné à l'âge de deux ans dans une forêt de l'Aveyron, et qui du s'adapter à la vie sauvage sans aucuns contacts avec autrui. D'après les archives de l'époque l'enfant, dénué de toutes formes d'éducation possibles, avait adopté une attitude animale qui reposait exclusivement sur ses sens empiriques. [...]
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