nature, actes, intelligent, obligation, Animal-machine
Caractériser l'Homme de machine reviendrait à considérer celui-ci comme un appareil capable d'effectuer un certain travail ou de remplir une certaine fonction. Ainsi, l'Homme se définirait par une personne dénuée de sentiment, de qualités, exécutant automatiquement des actions. Cependant, il est habituellement admis que l'Homme n'est pas une machine : Il serait doté de la pensée, ce qui le différencierait des autres animaux mécaniques. Ainsi, l'Homme n'est-il qu'une vulgaire machine ?
[...] L'Homme agit donc telle une machine. Pour conclure, on peut contredire l'hypothèse selon laquelle l'Homme serait une vulgaire machine dans la mesure où l'Homme est doté d'une conscience, et ainsi de la capacité de choisir et de réfléchir ses actions. De plus l'Homme est désireux et libre : Il agit de son plein gré selon ses propres motifs et envies. Pourtant l'Homme peut aussi être considéré comme une simple machine. Le comportement de l'Homme peut être expliqué en faisant l'économie de la conscience, et en introduisant l'inconscient comme gérant. [...]
[...] Ensuite, l'Homme peut en effet être considéré comme une vulgaire machine. D'ailleurs, Changeux réussit à expliquer le comportement humain en faisant une économie de la conscience. Il explique l'activité humaine par un mécanisme neuronal lié à la chimie moléculaire du cerveau. Selon Changeux, on peut donc faire abstraction de l'idée de la conscience pour expliquer le comportement humain. La pensée se réduit alors à une fonction du cerveau : Lorsque l'Homme réfléchit à une action qu'il va exécuter, il déclenche simplement des réactions chimiques dans son cortex cérébral. [...]
[...] L'Homme qui effectue des actions, ne les fait donc pas par simple automatisme, il répond à ses pulsions en exécutant ces actes, qui ne sont donc pas dénués de sentiment. De plus, l'Homme est artiste. L'art de l'artiste désigne « toute production de la beauté par les œuvres d'un être conscient » selon Lalande. En plus de rappeler l'aspect conscient qu'implique la création d'art, Lalande détermine l'art comme la création d'objet à intérêt esthétique. Cependant, Freud remarque que la morale interdit la réalisation réelle de nombreux désirs. C'est ainsi que l'Homme devient artiste : Il est celui qui sait figurer des désirs inconscients sans provoquer de gêne auprès d'autrui. [...]
[...] Ainsi, l'Homme n'est-il qu'une vulgaire machine ? Tout d'abord, l'Homme ne peut être déterminé comme étant une simple machine, cela semble incohérent. En effet, il est communément accepté que l'Homme ait une conscience. De plus Descartes affirme que l'Homme possède la capacité de penser. Ce serait ce privilège, que constitue la conscience qui démarquerait l'Homme du reste du vivant. Ainsi l'Homme doté de conscience est l'Homme qui pense, c'est-à-dire qu'il n'exécuterait pas des actions machinalement, sans réfléchir. C'est comme cela qu'il ne s'apparenterait pas à une vulgaire machine mais à un Homme qui réfléchit ses actes. [...]
[...] Ainsi, l'Homme et l'animal ont tous deux cette faculté. L'Homme n'entretient pas de différence sensible avec les autres êtres vivants, il ne possède plus le privilège de la conscience. Or l'Homme n'ayant plus de conscience, et se rapprochant de l'animal, l'Homme peut être considéré comme un animal, qui se rapproche instinctivement de la machine. Troisièmement, Kant a déclaré que « L'homme est un animal qui du moment où il vit parmi d'autres individus de son espèce a besoin d'un maître. [...]
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