L'extrait étudié se situe lors du récit de la guerre de Troie, qui dura 10 ans, où s'illustrèrent les Grecs vainqueurs des Troyens. Le titre l'Iliade vient du nom de la ville d'Ilion, ville puissante troyenne ; le meilleur chef des Troyens était Hector fils du roi Priam. Ilion désignait TROIE, fondée par Ilos.
Le passage évoque un épisode où les Grecs, menés par leur commandant Agamemnon, mettent en déroute les Troyens fuyant afin de se réfugier dans Troie. L'extrait souligne le rôle capital d'Agamemnon.
On étudiera dans une analyse thématique = les caractéristiques du récit, le personnage d'Agamemnon, et la présence du merveilleux.
[...] L'Atride cependant pousse les Danaens et presse la poursuite. Les Troyens, dépassant le monument d'Ilos, au milieu de la plaine, et le figuier sauvage, se hâtent vers leur ville. Mais sans trêve l'Atride en criant les poursuit et ses terribles mains de sang et de poussière à la fois sont souillées. Arrivés près du chêne et de la porte Scée, là les Troyens font halte et s'attendent l'un l'autre. Mais ceux qui sont encore au milieu de la plaine continuent à s'enfuir, comme un troupeau de vaches, qu'un lion, survenant en plein cœur de la nuit, a mises en déroute, et l'une d'elles voit le gouffre de la mort : le fauve l'a saisie ; entre ses crocs puissants il lui brise le col ; ensuite il se repaît du sang et des entrailles. [...]
[...] Le titre l'Iliade vient du nom de la ville d'Ilion, ville puissante troyenne ; le meilleur chef des Troyens était Hector fils du roi Priam. Ilion désignait TROIE, fondée par Ilos. Le passage évoque un épisode où les Grecs, menés par leur commandant Agamemnon, mettent en déroute les Troyens fuyant afin de se réfugier dans Troie. L'extrait souligne le rôle capital d'Agamemnon. On étudiera dans une analyse thématique = les caractéristiques du récit, le personnage d'Agamemnon, et la présence du merveilleux. Les caractéristiques du récit : L'énonciation : Il s'agit d'un récit, d'une narration à la 3éme personne. [...]
[...] La guerre est elle-même montré comme grandiose. Le texte présente enfin une dernière caractéristique : la présence du merveilleux. III) La présence du merveilleux : Tout le texte, jusqu'à la ligne 34, se situe au niveau des hommes : une arme, plus puissante qu'une autre, la poursuit, la massacre. A partir de la ligne 35, est introduit un Dieu : - le dieu est désigné par une périphrase : « le Père des dieux et des hommes » (l35-36), montrant ainsi que le combat qui se déroule n'a rien de banal : il intéresse une divinité : Zeus. [...]
[...] HOMERE, « L'Iliade », VIIIe siècle av. J-C. (vers 145 à 184) « [ ] Hippolochos veut fuir, il bondit hors du char ; sur le sol aussitôt, Agamemnon le tue, puis, avec son épée, il lui tranche les bras et lui coupe la tête, qu'il envoie, à travers la foule des guerriers, roulé comme un billot. Ensuite, les quittant, il bondit vers l'endroit où l'on voit s'affronter les plus forts bataillons. Les Argiens bien guêtrés accompagnent l'Atride. Les gens du pied tuant les gens de pied qui fuient, les gens de char aussi tuant les gens de char, il monte de la plaine une épaisse poussière, que soulèvent les pas sonores des chevaux. [...]
[...] Le texte met surtout en valeur l'action : - Le narrateur montre surtout des combats entre deux camps constitués de groupes nombreux = « la foule des guerriers » « s'affronter les plus forts bataillons » (l5-6). « Et nombre de guerriers » (l32). Cette impression de foule est donnée aussi par l'emploi des pluriels : les Argiens, les Danaens, « les têtes des Troyens » « leurs bons conducteurs » (l17). L'Epopée met ici en valeur l'affrontement entre deux armées. [...]
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