Philosophie, Littérature, liberté, Leçons clermontoises, Essai sur les données immédiates de la conscience, Henri Bergson, conscience humaine, volonté humaine, spiritualisme, personnalité, contingence, rationalisme, autonomie, regret, homme métaphysique, influence émotionnelle, remords, développement personnel
Alors que la doxa définit distraitement la Liberté comme cette volonté humaine de pouvoir réaliser tous ses désirs imaginaires sans réflexion, et à tout moment, Bergson s'y oppose en la définissant comme étant cette capacité non matérielle, mais spirituelle, qui offre à l'homme un possible retour sur ses actions passées, puisqu'envahi par le regret, qui forme une preuve de la multiplicité des choix possibles grâce à la Liberté de celui-ci.
[...] Dès la première partie du texte, Henri BERGSON expose la majeure partie de sa thèse qu'il a scindée en deux. L'idée principale de cette position philosophique est que la conscience humaine communique à l'homme les instants où celui-ci peut jouir de sa Liberté, thèse proposée sous la forme d'une affirmation du rôle qu'elle joue dans la Liberté Humaine ; contrairement à la doxa qui tend à définir distraitement la Liberté comme cette volonté humaine de pouvoir réaliser tous ses désirs imaginaires sans réflexion, et à tout moment. [...]
[...] Essai sur les données immédiates de la conscience, Extrait - Henri Bergson (1889) - Le rapport de la liberté à la conscience humaine Extrait « Notre conscience nous avertit [ . ] que nous sommes des êtres libres. Avant d'accomplir une action, quelle qu'elle soit, nous nous disons que nous pourrions nous en abstenir. Nous concevons [ . ] divers motifs et par conséquent diverses actions possibles, et après avoir agi, nous nous disons encore que, si nous avions voulu, nous aurions pu autrement faire. [...]
[...] Exemple de réflexion Thème : Le rapport de la liberté à la conscience humaine Thèse : L'homme Libre est celui à qui la conscience témoigne de la Liberté par la manifestation du regret. Alors que la doxa définit distraitement la Liberté comme cette volonté humaine de pouvoir réaliser tous ses désirs imaginaires sans réflexion, et à tout moment (PARADOXE), Bergson s'y oppose en la définissant comme étant cette capacité non matérielle, mais spirituelle, qui offre à l'homme un possible retour sur ses actions passées, puisqu'envahit par le regret, qui forme une preuve de la multiplicité des choix possibles grâce à la Liberté de celui-ci. [...]
[...] (ENJEUX) L'homme métaphysique est donc, dans ce sens, maître de ses actes, puisque sa conscience l'informe de sa Liberté par les émotions, qui sont la conséquence de la rationalité de son esprit (Son esprit par la raison pense qu'il aurait pu faire mieux s'il avait fait un autre choix) et servent à développer le caractère de l'individu ; la doxa qui fonde sa thèse sur la réalisation infinie des désirs sans prêter attention à sa conscience échoue donc à définir la Liberté véritable. Question générale : À quelle(s) condition(s), la conscience humaine garantit-elle la Liberté de l'homme métaphysique ? Problème φique : Mais cette définition n'oublie-t-elle pas la présence de facteurs extérieurs, pouvant perturber la conscience et qui seraient une source d'hétéronomie. [...]
[...] (Quatrième Partie) Toutefois, Henri BERGSON, n'aurait-il pas négligé les facteurs extérieurs qui pourraient influencer la conscience humaine ? L'homme sait qu'il est libre puisque sa conscience l'avertit de l'ensemble des choix qui sont mis à sa disposition. Mais l'individu qui cherche à être Libre ne risque-t-il pas d'empêcher sa Liberté par la volonté même de l'atteindre ? En effet, l'homme qui cherche à atteindre cette Liberté doit rechercher le regret/remords qui sont les indicateurs même de la réalisation de la Liberté. Mais cette recherche frénétique de la Liberté fait apparaitre, par ce désir, une nouvelle passion. [...]
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