Explication du texte d'Hegel sous forme de points clés avec introduction et conclusion entièrement rédigées. J'ai obtenu la note de 18/20.
[...] Ainsi la technique a remplacé le travail de l'homme : Hegel dénonce cette automatisation qui est vue comme une « tricherie » et est réducteur pour l'homme. En effet l'homme n'est plus réellement celui qui produit mais celui qui est au service des machines dans leur production, il devient un être plus faible, dominé par la machine. Le travail, une activité proprement humaine, est alors une activité d'un ensemble de pièces métalliques et motorisées . quel est alors le rôle de l'homme ? [...]
[...] L'homme se place en tant que maître de la nature, que sa création - les machines - peut exploiter. Mais les machines exploitent l'homme en le réduisant à un travail mécanique et aliénant et l'éloigne de la nature. Nous verrons dans les premières phrases de l'extrait (ligne 1 à que selon le philosophe, le travail supposément une activité proprement humaine, devient en réalité l'activité des machines qui travaillent pour l'homme et rend ce dernier plus faible. Ensuite, Hegel explique les conséquences du constat qu'il vient d'annoncer jusqu'à la ligne 9 : l'exploitation de la nature par les machines éloigne l'homme de la nature. [...]
[...] Cette hiérarchie corrobore le premier argument du philosophe dans la hiérarchie suivante : les machines exploitent la nature et l'homme est exploité par la machine. La question de l'aliénation de l'homme dans son travail qui devient un travail purement mécanique est essentielle car selon Hegel le machinisme se fait au profit d'une meilleure production et aux dépends du développement de l'individu. III- « Au contraire [ . ] façon » : la machine aliène l'homme Hegel résume le point précédent : la « vitalité » de la nature, l'homme ni est plus lié, et annonce un nouvel argument. [...]
[...] Ce terme fort de « tromperie » montre bien la prise de position du philosophe en défaveur du pouvoir de la machine sur l'homme. L'homme « s'arrête en deçà de la singularité de la nature » : il transforme la nature pour la rendre sienne, utile à l'homme, la maîtrise et l'exploite (cf. ligne 5 « en se la soumettant toujours davantage »). Or cette « tricherie » dans laquelle l'homme est illusionné, berné, a des conséquences pour l'homme puisqu'elle « se venge contre lui ». [...]
[...] On assiste à un changement de rapports entre l'homme et la nature. Ici la machine est l'intermédiaire entre l'homme et la nature qui n'a plus de rapport direct avec celle-ci, l'individu ne transforme plus la nature puisque la machine le fait. Le travail est toujours nécessaire (« l'homme ne supprime pas la nécessité de son travail »), il ne peut pas ne pas être puisque l'homme doit répondre à ses besoins naturels. En revanche comme l'homme ne produit plus directement mais produit par le biais des machines on peut dire que l'homme « éloigne » son travail de la nature. [...]
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