Ce texte traite de l'histoire de la philosophie. A travers ce texte, Hegel réfute l'idée que l'histoire de la philosophie ne puisse être qu'une succession d'opinions.
D'après Hegel, en abordant l'histoire de la philosophie par une suite d'idées, on risquerait d'aboutir à une oeuvre aussi inutile qu'ennuyeuse.
C'est de cette réfutation que se construit l'argumentation de Hegel. Selon lui, c'est parce qu'aucune opinion ne peut être philosophique que l'histoire de la philosophie ne peut être une collection d'opinions. En conséquence, en présentant l'histoire de cette façon le concept même de philosophie serait dénigré (...)
[...] Transition Nous venons d'analyser ce qui d'après Hegel rend l'histoire de la philosophie ennuyeuse, à savoir la succession d'idées, nous allons aborder à présent la nature de l'opinion, afin de montrer que la philosophie exclut par essence tout recours aux opinions. II) Nature de l'opinion Après avoir condamné l'histoire de la philosophie entendue comme suite d'opinions, Hegel nous explique sa thèse en définissant le terme d'opinion. Pour Hegel, celle- ci est subjective. En effet, ce que veux nous expliquer Hegel, c'est que l'opinion est personnelle et propre à chacun. Ce que pense une personne n'est valable que pour elle et pas forcement pour un autre. [...]
[...] Il se peut que d'autres personnes partagent l'opinion, mais elle n'est pas une chose d'universellement reconnue comme peut l'être une science ou un courant de pensée. L'opinion n'est pas une science en soi et pour soi Ce que veut dire l'auteur à travers cette phrase, c'est qu'en opposition à une science objective, telle la médecine qui est la même pour tous, l'opinion est une chose de profondément personnelle (telle une opinion politique par exemple) et la propriété de la personne qui émet cette pensée. Ce qui la rend subjective. [...]
[...] Si l'histoire de la philosophie ne peut valablement consister en une suite d'opinions, c'est que la nature de la philosophie est tout autre. Représenter la philosophie sous la forme d'opinions qu'auraient émises les grands penseurs, c'est dénaturer la philosophie. Conclusion Au terme de cette étude, il apparaît que la critique par Hegel de l'histoire de la philosophie considérée comme panorama des opinions des philosophes ne vise pas seulement à dénoncer le manque d'intérêt et de l'ennui de toute cette littérature. [...]
[...] En conséquence, en présentant l'histoire de cette façon le concept même de philosophie serait dénigré. Nous étudierons donc dans une première partie la condamnation par Hegel de cette forme d'histoire, pour ensuite analyser le concept d'opinion auquel il recourt afin d'étayer sa thèse. L'histoire de la philosophie entendue comme collection d'opinions est inutile et ennuyeuse Pour réfuter l'idée que l'histoire de la philosophie n'est qu'une succession d'idées, Hegel part, de l'idée reçue que l'histoire de la philosophie consisterait à présenter les opinions des philosophes en une «galerie», illustré par en ce qui concerne d'abord cette galerie d'opinions que présenterait l'histoire de la philosophie L'auteur sous entend par la que l'histoire serait une simple exposition d'idées pêle-mêle, soutenues par des grands philosophes, comme par exemple l'existence de Dieu, le but de l'art, etc . [...]
[...] Hegel : la philosophie, une suite d'opinions ? Commentaire composé semi-rédigé sur un texte de Hegel, montant que l'histoire de la philosophie n'est pas une succession d'opinions. Texte étudié ce qui concerne d'abord cette galerie d'opinions que présenterait l'histoire de la philosophie-sur dieu, sur l'essence des objets de la nature et de l'esprit-ce serait, si elle ne faisait que cela, une science très superflue et très ennuyeuse, alors même qu'on invoquerait la multiple utilité à retirer d'une si grande animation de l'esprit et d'une si grande érudition. [...]
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