Ce texte est extrait de Préface à la phénoménologie de l'esprit, écrit par Hegel. Le thème principal abordé est l'étude de la philosophie à travers la conscience, et son acquisition par le travail du concept. Celui-ci nous mène à nous demander comment s'acquiert la philosophie, et à quelles fins. De fait, la thèse de l'auteur est le fait que cette science totale, pour son développement cohérent, résulte d'efforts et d'applications, afin d'arriver à l'accord mutuel né de l'universalité du savoir. C'est pourquoi nous analyserons par quoi passe l'acquisition de la philosophie, et ainsi des « pensées vraies » nécessaires au développement d'une communauté instituée de consciences.
[...] La philosophie est une science à part entière qui se doit d'être travaillée et exercée Hegel compare également la philosophie avec les arts, les sciences et les talents. En effet, celle-ci, afin de se développer correctement, doit résulter d'une certaine passion, Hegel dit d'ailleurs que rien de grand dans le monde ne s'est accompli sans passion c'est-à- dire sans désir profond de créer un accès véritable et direct à la phénoménologie du savoir et de la conscience. Or cette science totale est qualifiée ainsi car elle suscite connaissances, études et maîtrise. [...]
[...] De fait, celui-ci ne semble pas accepter les confrontations avec quiconque s'opposant à son idée, et le sentiment ne permet donc pas de débat concluant à un résultat d'autant plus riche que pertinent. en a fini avec quiconque n'est pas de son avis renvoie également au sens commun, dépourvu de toute pensée philosophique, autrement dit des savoirs fondés et évalués, confrontés pour un meilleur résultat. L'auteur souligne avec cette phrase le fait que l'accès à l'intelligence et à la philosophie n'est pas donné à tous, c'est une caractéristique qui se mérite amplement. [...]
[...] Ce fait est également qualifié d' animal pour renvoyer à son aspect instinctif et primaire, autrement dit ce qui n'est pas précédé de réflexion. Le travail du concept est la clef de l'universalité du savoir Le concept, quant à lui, est un apport propre à Hegel. Il renvoie à l'esprit vivant de la réalité, la notion dynamique se développant dans le réel. Pour l'auteur, le travail du concept est capital. Celui-ci représente avant tout l'élément de rigueur qui permet de construire un savoir universel. [...]
[...] La philosophie est un savoir affligé par des préjugés sans fondements et dépourvus de réflexion, alors que celle-ci s'alimente de savoir et d'études La mesure de la raison naturelle n'est que la base sur laquelle doivent se construire la pensée et les connaissances philosophiques De fait, si de nombreux préjugés visent à démontrer que la philosophie ne se fonde que sur la mesure de la raison, dont chaque être humain dispose naturellement, celle-ci n'est que la base, le support de la construction de la pensée. Hegel compare d'ailleurs le développement de la pensée philosophique à la confection de souliers. [...]
[...] Puisque le sens commun fait appel au sentiment, son oracle intérieur, il rompt tout contact avec qui n'est pas de son avis, il est ainsi contraint d'expliquer qu'il n'a rien d'autre à dire à celui qui ne trouve pas et ne sent pas en soi-même la même vérité ; en d'autres termes, il foule aux pieds la racine de l'humanité, car la nature de l'humanité c'est de tendre à l'accord mutuel ; son existence est seulement dans la communauté instituée des consciences. Ce qui est antihumain, c'est ce qui est seulement animal, c'est de s'enfermer dans le sentiment et de ne pouvoir se communiquer que par le sentiment. Ce texte est extrait de Préface à la phénoménologie de l'esprit, écrit par Hegel. [...]
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