Pour l'auteur de ce texte, Hannah Arendt, la société moderne connaît une « crise de l'autorité dans l'éducation » qu'elle associe à une « crise de la tradition ». L'auteur cherche des solutions qui permettraient de résoudre cette « crise ». Selon la vision néo-tocquevilienne, la société moderne, née des idées issues de la philosophie des Lumières et de la Révolution française, repose sur une remise en cause de l'autorité et de la hiérarchie. C'est pourquoi elle est étroitement liée avec les valeurs d'égalité et de liberté. Arendt, contrairement aux penseurs réactionnaires qui veulent un « retour en arrière » général, considère qu'il faudrait renouer seulement avec l'autorité dans le domaine de l'éducation. Dans cet extrait, l'auteur soulève le problème suivant : pour résorber la « crise de l'éducation » faut-il réaliser un retour global, qui concerne tous les domaines de la société, vers l'ordre ancien (pré-moderne) ou est-il préférable de ne modifier que les rapports d'autorité entre les adultes et jeunes ?
[...] Une nouvelle société moderne serait alors mise en place, provoquant indiscutablement la crise que connaît d'après l'auteur la société moderne. Enfin, l'auteur énonce ce qu'il conviendrait de faire pour résoudre la crise de l'autorité dans l'éducation Il soulève d'abord la contradiction dans laquelle s'exerce l'éducation au sein du monde moderne Il y a effectivement pour l'auteur une incompatibilité entre une éducation qui ne peut faire fi ni de l'autorité ni de la tradition et un monde qui n'est pas structuré par l'autorité ni retenu par la tradition C'est cette contradiction qui serait à l'origine de la crise. [...]
[...] Dans cette société moderne, il est difficile de pouvoir envisager un domaine celui de l'éducation séparé très nettement des autres. Une société ne peut pas faire être à la fois fondée sur une remise en cause permanente du passé, de la tradition et de l'autorité et accepter que toutes ses interrogations ne s'insèrent pas dans l'école, domaines primordiaux de transmission des valeurs et des normes où l'enfant se socialise et développe progressivement son esprit critique. Durant tout l'extrait, Arendt s'efforce à occuper une position réaliste concernant la critique du monde moderne qui selon elle entraîne un certain nombre de crises, notamment, celle de l'éducation. [...]
[...] Nous devons fermement séparer le domaine de l'éducation des autres domaines, et surtout celui de la vie politique et publique. Et c'est au seul domaine de l'éducation que nous devons appliquer une notion d'autorité et une attitude envers le passé qui lui conviennent, mais qui n'ont pas une valeur générale et ne doivent pas prétendre détenir une valeur générale dans le monde des adultes Hannah Arendt, La crise de l'éducation in La crise de la culture Pour l'auteur de ce texte, Hannah Arendt, la société moderne connaît une crise de l'autorité dans l'éducation qu'elle associe à une crise de la tradition L'auteur cherche des solutions qui permettraient de résoudre cette crise Selon la vision néo-tocquevilienne, la société moderne, née des idées issues de la philosophie des Lumières et de la Révolution française, repose sur une remise en cause de l'autorité et de la hiérarchie. [...]
[...] Des valeurs et des us que transmet l'éducation peuvent être remis en cause. D'où la difficulté pour éducateur dont la profession exige de lui un immense respect du passé qui assiste à l'opposition entre volonté de maintenir la tradition ou de prendre en compte ce qui est nouveau Auparavant cette difficulté n'avait pas lieu d'être, le passé faisant autorité L'auteur souligne le fait que c'est l'autorité de l'éducateur qui est mise à mal : l'enfant remet plus facilement en cause l'autorité qu'exerce l'adulte. [...]
[...] Dans un premier temps, l'auteur explique l'existence de la crise de l'éducation soulignant la difficulté que rencontre l'éducateur. Dans un second temps, elle écarte l'idée selon laquelle il suffirait de revenir en arrière dans un cadre où les causes de cette crise ne sont pas réunies. Dans un troisième temps, elle montre qu'il faut réinscrire l'autorité au sein et seulement au sein du domaine de l'éducation pour mettre fin à la crise. Hannah Arendt défend l'idée selon laquelle il existe une crise de l'autorité dans l'éducation dans la société moderne. [...]
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