La philosophie est une science qui étudie les êtres, les principes et les causes d'un point de vue général et abstrait. Elle parle des préoccupations humaines et pousse l'être humain à se questionner sur son existence et sur le but de sa vie. La philosophie est donc un désir de chercher un sens à ce qui nous entoure. Dans le "Cahier 11" des Cahiers de prison, Antonio Gramsci, philosophe et homme politique communiste italien du XXe siècle, défend une thèse selon laquelle la philosophie n'est pas réservée qu'aux intellectuels mais est, au contraire, présente en chaque homme de manière inconsciente (...)
[...] La pensée guide les actes de la vie et les choix de l'individu. Elle a des impacts importants sur son comportement. Par exemple, si un individu réfléchit sur la guerre et prône la diplomatie, il peut exprimer une pensée contraire à celle dominant une société ou une activité telle que la guerre en Irak. Cette opinion peut donc le mettre difficulté et l'exclure totalement de la société. De même, si la pensée réfléchie, structurée et personnelle demande un certain courage et une certaine volonté, on ne peut pas nier, qu'à l'inverse, adhérer à la pensée commune et à la philosophie «spontanée» est plus confortable. [...]
[...] Son objectif est donc clair : il veut détruire les idées préconçues sur la philosophie afin de démontrer que chaque homme est capable d'entreprendre une réflexion sur soi et sur le monde qui l'entoure et donc de philosopher. Gramsci développe l'idée qu'il existe une «philosophie spontanée» qui est pratiquée par tous. Chaque être humain accède à la philosophie de manière parfois inconsciente. Il exprime le point de vue selon lequel cette philosophie spontanée se retrouve dans trois pratiques de la vie quotidienne. Tout d'abord, dans le langage qui, selon lui, implique une structuration de l'expression qui ne peut pas être vide de contenu. [...]
[...] Commentaire d'un texte d'Antonio Gramsci : «Cahiers in Cahiers de prison de 1935. A partir de faut détruire le préjugé fort répandu selon lequel la philosophie . jusqu'à . accepter passivement et lâchement que le sceau soit mis de l'extérieur à notre propre personnalité?». La philosophie est une science qui étudie les êtres, les principes et les causes d'un point de vue général et abstrait. Elle parle des préoccupations humaines et pousse l'être humain à se questionner sur son existence et sur le but de sa vie. [...]
[...] Toutefois, cette réflexion peut devenir une source de danger pour son auteur. N'est-il pas mieux pour l'homme de choisir de suivre l'opinion commune plutôt que d'avoir sa propre vision du monde? L'homme doit-il prendre le risque de s'exclure lui même de la société en défendant des idées contraires à celles adhérées par l'ensemble de la communauté? Ou doit- il au contraire s'assurer de vivre une vie paisible, sans difficultés, où il est apprécié de tous, en choisissant de ne pas avoir sa propre conception du monde? [...]
[...] Ainsi, l'homme étant de nature effrayé par le rejet des autres, la solitude et l'exclusion, il aura tendance à choisir la lâcheté plutôt que le courage. En conclusion, Gramsci tente de convaincre son destinataire que la philosophie n'est pas difficile puisqu'elle est au contraire présente en chacun de nous de manière inconsciente. On doit également garder à l'esprit que chacun est libre de son choix, avoir le courage de penser par lui même ou d'adhérer par confort ou par lâcheté à la pensée commune. Le texte de Gramsci démontre bien que le choix est toujours possible et est propre à chacun. [...]
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