L'extrait de texte que nous allons étudier est issu de l'œuvre Gorgias de Platon, disciple de Socrate et maître d'Aristote. Dans cet extrait, deux avis s'opposent : celui de Socrate contre celui de Polos. Les deux personnages débattent et argumentent sur un sujet de justice. Ce débat aboutit à la question suivante : Est-on plus heureux lorsque l'on commet ou lorsque l'on subit l'injustice ?
[...] Ce à quoi Socrate répond que non, s'ils ont tous deux la même idée d'un tyran. Polos donne alors la définition d'un tyran comme un individu à qui il est permis de faire tout ce qu'il veut dans l'Etat : tuer, exiler, et tout faire selon son bon plaisir Socrate lui prouve alors que faire ce que bon nous semble n'est pas un grand pouvoir et que nous n'avons pas besoin d'être un tyran afin d'agir de cette façon, comme par exemple tuer autrui. [...]
[...] Socrate reste sur sa position à dire que commettre l'injustice sans être puni rend le plus malheureux et Polos reste de même sur sa position en disant que subir l'injustice ou être puni pour son injustice est ce qui rend le plus malheureux. Il soutient son opinion en assurant que ni lui ni aucun autre homme au monde n'est de l'avis de Socrate. Ce à quoi Socrate lui reproche encore de produire des témoins alors que lui n'a que lui-même pour seul témoin, sans tenir compte du grand nombre et en faisant voter un témoin unique. Socrate et Polos continuent alors leur débat dans la suite de l'œuvre en différenciant le beau et le bon avec le mauvais et le laid. [...]
[...] Ce débat aboutit à la question suivante : Est-on plus heureux lorsque l'on commet ou lorsque l'on subit l'injustice ? Du point de vue de Socrate, il ne voudrait ni l'un ni l'autre mais s'il lui fallait absolument commettre l'injustice ou la subir, il préfèrerait la subir plutôt que de la commettre. Alors que Polos lui, au contraire, choisirait plutôt de la commettre au lieu de la subir. Polos prend alors l'exemple du tyran et demande à Socrate : Alors toi, tu n'accepterais pas d'être tyran ? [...]
[...] Polos demande alors à Socrate si d'après lui, si en étant l'homme le plus criminel de Macédoine, est-il alors le plus malheureux de tous les Macédoniens et s'il préfèrerait la condition de n'importe quel autre Macédonien à celle d'Archélaos. Malgré le fait que Socrate avait complimenté Polos sur son adresse de la rhétorique, il lui reproche maintenant d'utiliser comme arguments des faux témoins comme on peut en trouver au tribunal. Tous les Athéniens et les étrangers seraient alors du même avis que lui. [...]
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