Le Gai Savoir est un ouvrage philosophique de Friedrich Nietzsche publié en 1882. L'extrait que nous allons étudier fait partie du paragraphe 355 et traite du rapport des hommes, ou plus particulièrement des philosophes, à la connaissance, dans un texte qui interroge la dimension qui se trouve entre le connu et le reconnu.
[...] Cependant, en évitant la peur, Nietzsche affirme que l'on met tout aussi bien la connaissance à l'écart. Lors du processus de reconnaissance on peut donc parler d'une certaine perte de l'idée neuve jamais de lecture nouvelle ne se fait, car le déjà connu est toujours privilégié. La nouvelle découverte intellectuelle est écartée, laissant ainsi le philosophe dans un certain confort loin de l'inquiétude la difficulté de l'âme à trouver le repos de l'inconnu. On trouve une certaine sécurité dans l'acte de reconnaître. [...]
[...] La découverte du monde par un enfant peut paraître être un exemple simple, peut-être trop basique, et perdant peut-être de l'intérêt au niveau de l'innocence dont il est empli. Cependant, la découverte du monde peut- être tout aussi intéressante traitée au sujet de Marco Polo, par exemple. L'un des premiers Européens à être allé en Chine, il aurait pu découvrir l'imprimerie deux siècles avant Gutenberg s'il y avait fait attention : les Chinois disposaient d'un moyen de reproduire les textes mécaniquement grâce à du bois et de l'encre. [...]
[...] L'innocence et l'ignorance du sujet à propos de ce qu'il dit et veut dire se met dès lors en opposition avec quelqu'un qui réellement s'intéresse à la connaissance un philosophe, par exemple. Le texte continue en expliquant clairement le point de vue de l'auteur, à savoir ce qui l'en est de l'opposition connaissance/reconnaissance, en exprimant la part d'habitude ancrée dans ce qui touche la reconnaissance, et le rapport qu'entretiennent les philosophes avec elle. Il suggère l'idée que le raisonnement est trop souvent remplacé par l'association d'idées. Le terme de besoin nous saute alors aux yeux : la reconnaissance est en fait le moyen d'éviter la peur celle de l'inconnu. [...]
[...] Le Gai Savoir, Nietzsche Le Gai Savoir est un ouvrage philosophique de Friedrich Nietzsche publié en 1882. L'extrait que nous allons étudier fait partie du paragraphe 355 et traite du rapport des hommes, ou plus particulièrement des philosophes, à la connaissance, dans un texte qui interroge la dimension qui se trouve entre le connu et le reconnu. Pourquoi cherchons-nous l'acte de reconnaître dans celui de connaître ? Que cherchons-nous donc dans la connaissance ? Quelle est notre attitude face au savoir ? [...]
[...] Cependant, il ne comprit ce qu'il voyait parce que cela n'entrait pas dans son cadre de pensées. On ne perçoit vraiment, dans le monde, que ce que l'on connaît déjà. Dans ce texte, finalement, nous aurons vu que la notion de connaissance a en réalité très peu de consistances par elle-même, puisqu'elle est toujours associée à cette autre notion qu'est la reconnaissance elle-même censée être tirée de la première. Cette question complexe met en évidence, tout comme l'étymologie du terme l'avait annoncé dans la première phrase du texte, que la connaissance n'est pas constante ni ne peut faire preuve d'une acquisition définitive ; c'est un processus, un apprentissage, qui nécessite une réflexion minimum. [...]
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