Fiche de lecture sur la sixième proposition de "l'Idée d'une histoire universelle du point de vue cosmopolitique" de Kant. Le point de départ de cette proposition est un constat pessimiste : le problème civil d'une constitution pacifique et libertaire est le problème le plus épineux que rencontre l'homme historiquement et donc celui qui ne peut être résolu qu'en dernier. Dans la proposition 6, le niveau est uniquement celui du droit politique, donc du droit interne à l'Etat.
[...] Kant, Idée d'une histoire universelle du point de vue cosmopolitique Sixième proposition, Fiche de lecture 1. L'entrée dans la société civile Le point de départ de cette proposition est un constat pessimiste : le problème civil d'une constitution pacifique et libertaire est le problème le plus épineux que rencontre l'homme historiquement et donc celui qui ne peut être résolu qu'en dernier. Dans la proposition le niveau est uniquement celui du droit politique, donc du droit interne à l'Etat. Le problème le plus difficile est donc celui de l'instauration d'une société civile garante des libertés et capable d'assurer à l'intérieur des frontières de l'état la paix civile, la sécurité et le calme. [...]
[...] Il est toujours dans l'articulation des deux. Le niveau juridique prépare le passage au niveau moral : le droit prépare la conversion moral. Dans l'histoire le droit vient avant la morale mais au niveau de la Métaphysique des moeurs, c'est la morale ( raison pure pratique et loi morale ) qui fonde tout édifice juridique La République Kant esquisse comme tâche naturelle celle de mettre en place une constitution civile parfaite : République libertaire et pacifique. Kant ne prétend pourtant pas statuer sur le type général de constitution. [...]
[...] Kant ne mentionne pas la démocratie : il la critique et la distingue de la république. La démocratie est le gouvernement par le peuple, la République est la séparation des pouvoirs La métaphore du bois Kant reprend la métaphore de l'homme comme d'un bois ou d'un arbre qui avait été mise en place dans la proposition 5. L'homme est semblable à du bois mais l'interprétation est ici plus pessimiste : dans la proposition il marquait que le bois courbe de l'homme se compensait par le processus naturel de l'insociable sociabilité ( la Nature faisait redresser la courbure de l'homme par l'émulation entre les hommes La métaphore de la proposition 6 indique que le bois tordu dont est fait l'homme ne pourra jamais devenir complètement raisonnable. [...]
[...] Dans le système solaire, on ne peut faire l'économie de l'hypothèse d'autres êtres raisonnables sur les autres planètes. Il propose que les planètes les plus proches du Soleil soient habitées par des êtres à la raison très parfaite et que plus on s'éloigne du Soleil, plus les planètes sont habitées par des êtres non raisonnables. Dans cette ontologie solaire, l'homme est dans un espace intermédiaire car la Terre n'est ni proche ni éloignée du Soleil. [...]
[...] Rousseau avait montré qu'un tel homme devait être exempt de toute passion humaine, donc capable par sa propre justice de s'élever au-dessus de l'humanité. On retrouve la problématique rousseauiste de la maîtrise des passions. L'homme doit être au-delà de l'humanité. Ce chef devra soumettre à la fois les volontés singulières et individuelles à une volonté universellement valable, c'est-à-dire à une volonté universelle ( ou volonté générale Cette volonté est universellement valable = valable sans exception à l'intérieur des frontières de l'Etat. Il y a 2 possibilités pour commenter ce passage : 1. [...]
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