Résumé du livre "Apprendre à vivre" de Luc Ferry. Ce livre est en quelque sorte un traité de philosophie à l'usage des jeunes, qui se révèle un vrai cours de philosophie, accessible à tous. Ce document reprend les idées principales de l'oeuvre et les exemples, pour conserver l'essence du livre.
[...] D'abord parce que la promesse chrétienne que nous sommes immortels et allons retrouver ceux que nous aimons après la mort est trop belle pour être vraie et l'image d'un Dieu agissant comme un père avec ses enfants est peu crédible. Doutant que les réponses religieuses suffisent le philosophe pense que la croyance en Dieu nous fait perdre en lucidité et gagner en sérénité. Le bien être n'est pas le seul idéal sur Terre, la liberté aussi. Mais en faisant de la mort une illusion pour calmer les angoisses, la religion risque de le faire au prix de la liberté de pensée. [...]
[...] Elle va même réduire toutes ses interrogations à une seule source : la crainte de la mort. Pour Montaigne philosopher c'est apprendre à mourir, pour Spinoza le sage meurt moins que le fou, Kant se demande ce qu'il nous est permis d'espérer et Nietzsche en parle ave sa pensée de l'innocence du devenir. La mémoire des instants de bonheur peut nous tirer hors du réel, car elle les transforme en paradis perdus qui nous attirent vers le passé et nous interdisent de goûter le présent. [...]
[...] Toute philosophie part donc des sciences naturelles (physique, mathématiques, biologie, ) mais aussi des sciences historiques qui nous éclairent sur son histoire et sur nous. Cette dernière permet de cerner la nature de la connaissance, comprendre les méthodes auxquelles elle recourt (découvrir les causes du phénomène) mais aussi les limites qui sont les siennes (peu-t-on démontrer l'existence de Dieu). L'éthique (la soif de justice) consiste à nous intéresser aux autres humains avec qui nous allons jouer. Car nous ne pourrions pas naître et subsister sans eux à commencer par nos parents. [...]
[...] Le comportement différent de chacun nécessite des règles du jeu vivable, utile, et juste. La sagesse (la quête du salut) vient de la philosophie, qui l'aime. Mais elle peu ce passer de la philosophie car être sage c'est vivre sagement, en ayant vaincus les peurs que la finitude. Comment passe-t-on d'une vision à une autre? La philosophie serait-elle plus l'art des réponses que l'art des réponses? [...]
[...] Il sait qu'il va mourir et que ceux qu'il aime aussi. En s'interrogeant sur cette situation il se tourne d'abord vers les religions qui lui promettent le salut. La finitude humaine et la question du salut Le salut désigne le fait d'être sauvé, d'échapper à un grand danger ou à un grand malheur : la mort. Voila pourquoi toutes les religions font s'efforcer de nous promettre la vie éternelle et montrer que l'amour est plus fort que la mort. Pour bien vivre, vivre libre, capable de joie, de générosité et d'amour, il nous faut d'abord et avant tout vaincre la peur. [...]
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