Au XIXe siècle, le mouvement romantique connait son essor, prônant la liberté sous toutes ses formes, de nombreux artistes comme Victor Hugo, Charles Nodier défendent cette idée. Musset fait de même dans sa pièce de théâtre Fantasio écrit en 1833, même si jouée qu'en 1866. On étudiera ici un extrait de l'acte II scène 5 de la pièce. Cet extrait est un dialogue, un texte de type conversationnel à la tonalité satirique qui s'achève sur un nouvel apprentissage – registre didactique. D'apparence ce dialogue paraît innocent, Elsbeth semble être une petite fille curieuse de tout et Fantasio un bouffon généreux et nonchalant. En réalité, cette indolence n'est que mascarade pour dissimuler les véritables intentions de l'auteur, son véritable appel, celui d'un libertin hédoniste.
[...] Cette facette enfantine permet de rendre cette discussion à priori innocente. Mais ce dialogue, l'est-il réellement ? Si on regarde plus attentivement, le lecteur emploie, le mot lecteur, car cette pièce a été écrite pour être lue, théâtre dans un fauteuil s'aperçoit qu'Elsbeth n'est pas si naïve, les verbes paraître l.21 et sembler l.25 traduisent son scepticisme. De plus, dans ses deux répliques les plus longues, Fantasio énonce des idées loin d'être enfantines. Musset le fait savoir en adoptant un style différent, le premier est le style qu'on appelle logique. [...]
[...] Fantasio Musset, 1833: étude d'un extrait de l'acte II scène 5 : Quand votre noce «N'es-tu qu'un espion À quand votre noce ? - n'es-tu qu'un espion ? Fantasio Musset (1833) Au XIX siècle, le mouvement romantique fait son essor, prônant la liberté sous toutes ses formes, de nombreux artistes comme Victor Hugo, Charles Nodier défendent cette idée. Musset fait de même dans sa pièce de théâtre Fantasio écrite en 1833, même si jouée qu'en 1866. On étudiera ici un extrait de l'acte II scène 5 de la pièce. [...]
[...] Le superlatif tend à donner un aspect positif au hasard, quant à confident il personnifie le hasard de façon tout aussi positif. En fait, par cette citation, Fantasio révèle au lecteur que le hasard est quelque chose de merveilleux qui permet à l'homme de se sentir libre, de ne pas sentir la monotonie de la vie, mais que vivre chaque jour dans l'incertitude permet d'éveiller nos sens, de divertir nos vies. Cette partie se conclut sur le fait que le hasard serait maître de notre existence, mais qu'il ne faut pas le voir comme une fatalité, mais plutôt comme une chance, qui permet aux hommes d'égayer leurs vies et ne pas sombrer dans la monotonie d'une destinée déjà tracée. [...]
[...] On voit l'assimilation de Fantasio à celle d'un philosophe avec le verbe pénétré» l.24 qui montre la capacité de discernement du philosophe à entrevoir la vérité sous les mystères l.24. Enfin, le fait que ses dires soient comparés à des folies l.25 tend à le positionner comme un génie incompris, un philosophe éclairé. Pour conclure cette partie, nous pouvons dire que la société d'apparence belle et généreuse n'est qu'une facette dissimulant ses véritables intentions, de façon discrète et silencieuse, pour mieux manipulée la société et lui cacher la vérité ; vérité ne pouvant être révélée que par un philosophe éclairé. [...]
[...] Pourtant, c'est l'arrivée de Fantasio qui permettra à la princesse de retrouver toute sa liberté et son bonheur n'épousant pas le prince Mantoue. Le lecteur sait que le mariage annonçait la perte de liberté de la princesse, par les dires de Fantasio l.3 tout sera commencé cette synecdoque montre que le mariage, une simple partie de vie de la princesse changera toute sa vie. La perte de cette liberté tendait à rendre la vie d'Elsbeth malheureuse -même si celle- ci pensait mettent fin à ses souffrances en finalisant le mariage, non voulu, au plus tôt l.2-, pourtant, l'arrivée hasardeuse de Fantasio redonne la liberté à la princesse. [...]
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