Le terme fanatisme vient de "fanum" signifiant en latin "le temple" et de "fanaticus", "le serviteur du temple". À l'origine, ce mot signifie l'état dans lequel la croyance en Dieu peut plonger les hommes. De nos jours, le fanatisme s'est étendu à d'autres domaines comme le sport où l'individu est passionné. D'après Alain, "le fanatisme (est) ce redoutable amour de la Vérité."
Ici, l'auteur compare le fanatisme à un amour de la Vérité, comme s'il existait une relation amoureuse entre le fanatique et la Vérité, un lien intime. De plus, il faut noter que le fanatique ne sait pas, mais il croit savoir, il ne cherche pas la Vérité elle-même, car il prétend déjà la posséder. Cette passion est comparable à de l'amour pour Alain. Mais il faut, toutefois, souligner que cet amour "fou" demeure un amour aveugle. En effet, pour le fanatique, il n'existe pas plusieurs vérités, il n'y en a qu'une seule : la sienne. Toutes les autres sont, pour lui, réfutables.
[...] Ainsi le fanatisme rendrait aveugle le sujet par amour de la vérité. Mais on dit aussi que l'amour fait faire des choses incroyables. Or si l'on prend l'exemple des fanatiques religieux, ils sont prêts à tout pour défendre leurs convictions, même le pire : le meurtre. On peut d'ailleurs prendre l'exemple des attentats qui sévissent au Proche Orient comme en Palestine et en Israël où chaque camp, dont les croyances diffèrent, subissent de plein fouet des attentats. De nombreux autres exemples montrent des rivalités entre les croyances amenant souvent à la violence. [...]
[...] Le fanatisme n'est jamais qu'une surcompensation du doute. III- La réflexion générale du problème posé par l'auteur Il convient maintenant de faire une réflexion générale sur le problème posé afin d'en tirer l'intérêt général. Nous avons vu tout d'abord que le fanatisme se rapproche de l'amour de la Vérité puisqu'il existe un rapport amoureux entre la soi-disant vérité et le fanatique. Mais il est aussi possible de penser que le fanatisme est proche de la peur de la Vérité car il essaye par une exaltation d'une thèse de dissimuler la peur de la Vérité. [...]
[...] II- Le fanatisme : amour ou peur de la Vérité ? Dans cette période, nous allons nous demander si le fanatisme est un amour ou une peur de la vérité. Tout d'abord, le fanatisme se rapproche d'un amour de la Vérité, effectivement, le fanatique entretient un rapport amoureux avec la Vérité, il la protège, fait son apologie. Il est une sorte de serviteur de celle-ci. La Vérité est pour lui primordiale, sa vie tourne autour de la Vérité qu'il défend. [...]
[...] Le fanatisme est alors remis en question car il a un côté dangereux, il est un bon moyen de cacher la Vérité. De plus, il est important de souligner le fait que le fanatisme s'oppose totalement à la Raison. En effet, il est mu par une passion monodéique. Le fanatique est passionné mais n'est pas raisonnable, il a un zèle aveugle pour sa passion. C'est d'ailleurs ce qu'explique Rousseau : le fanatisme n'est pas une erreur, mais une fureur aveugle et stupide que la Raison ne retient pas. [...]
[...] Cette passion est comparable à de l'amour pour Alain. Mais il faut, toutefois, souligner que cet amour fou demeure un amour aveugle. En effet, pour le fanatique, il n'existe pas plusieurs vérités, il n'y en a qu'une seule : la sienne. Toutes les autres sont, pour lui, réfutables. En outre, Alain parle d'un amour redoutable qui fait du fanatisme quelque chose de malsain. Ceci s'explique du fait que le fanatique est enfermé dans sa passion et la considère comme une vérité universelle. [...]
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