Pensées pour soi, extrait, Marc-Aurèle, bonheur, liberté, loi de l'attraction, conscience, stoïcisme, quotidien, savoir
Sommes-nous la source de notre propre bonheur ? Si certains diront que l'on ne peut pas contrôler nos ressentis par rapport aux aléas du quotidien et donc aux éléments extérieurs, d'autres diront qu'il est en notre pouvoir de faire en sorte de vivre la vie qu'on veut. C'est la pensée de Marc-Aurèle, qui dans cet extrait affirme que le bonheur émane de nous et plus précisément de notre vision du monde extérieur, une vision qu'il convient de s'approprier. Il émet l'idée que nous ne choisissons pas ce qui nous arrive, mais que nous pouvons contrôler notre réaction face aux évènements qui nous font face, et changer notre façon de recevoir les informations. Pour comprendre quelles sont les idées fondatrices de la thèse de Marc-Aurèle, nous remarquons que si dans un premier paragraphe, il affirme que le repos de l'âme se trouve dans notre corps, et donc nous revient complètement, dans le paragraphe suivant, il évoque une certaine liberté qui, selon lui, est liée très étroitement au bonheur.
[...] Cependant, si on suit la logique de Marc-Aurèle, le bonheur tel qu'il est sommeille en chacun d'entre nous. Certains auront, par contre, plus de mal à l'atteindre. [...]
[...] En plus, si nous prenons le mot « changement » dans un sens plus profond, cela signifie la modification d'un caractère et donc au final, la modification d'un élément. Prenons l'exemple du papillon qui « grandit » en tant que chenille, puis qui change de fonction/nature arrivé à terme de sa croissance. La chenille et le papillon sont bien deux insectes différents quand on se concentre sur ces insectes bien distincts. Pourtant, c'est le même « être ». La personne qui verra l'insecte le jeudi vous dira que c'est une chenille, puis celle qui le verra le dimanche vous dira que c'est un papillon. [...]
[...] J.-C.) - Peut-on vraiment se reposer entièrement sur notre être pour trouver le bonheur ? EXPLIQUEZ LE TEXTE SUIVANT : « Les gens se retirent à la campagne, au bord de la mer, à la montagne. Toi-même, tu as coutume de rechercher plus que tout ce genre de retraite. Mais c'est la chose la plus stupide qui soit, alors qu'il t'est permis, au moment que tu veux, de te retirer en toi-même. Nulle part en effet un homme ne trouve retraite plus tranquille, plus exempte de tracas que dans son âme, surtout s'il possède les trésors intérieurs qui lui permettent, dès qu'il s'est penché sur eux de se sentir à l'aise par "à l'aise" je n'entends rien d'autre qu'un ordre parfait. [...]
[...] Même si cette action dépend uniquement de la personne intrinsèquement, peut-on vraiment se reposer entièrement sur notre être pour trouver le bonheur ? Le repos de l'âme se trouve dans notre corps Marc-Aurèle débute son récit avec une accumulation de lieux qui ici fait référence au côté matérialiste de l'homme. De plus, il choisit de citer des lieux naturels, c'est-à-dire non artificiels (non créés par l'homme), pour appuyer sur ce que l'homme considère comme « régénérateur » pour son bien-être. [...]
[...] Voilà pourquoi, les facteurs extérieurs qui pourraient nuire à notre bien-être intérieur sont à ignorer. Quand Marc-Aurèle évoque le fait que l'opinion est quelque chose qui nuit quelque part à notre bien-être intérieur, cela nous fait penser à la citation de ce dernier dans son livre Pensées pour soi : « tout ce que nous entendons est une opinion et non un fait ». En fait, au fond, quand Marc-Aurèle affirme que les éléments extérieurs que l'on reçoit et qu'on décide ou non d'intégrer à l'intérieur de sa conscience sont une opinion qui émane intrinsèquement de nous, il veut dire par ici que les éléments extérieurs sont de nature neutre. [...]
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