Pascal, "Pensées", texte argumentatif, Blaise Pascal, essence de l'homme
Ceci est un texte argumentatif où Pascal démontre qu'il nous faut faire valoir notre dignité. Il pose le problème philosophique suivant : « En quoi l'homme est-il noble ? ». Le philosophe y répond avec la thèse « je dois chercher ma dignité […] du règlement de ma pensée » qui signifie en substance que le fait de penser nous mène, nous humains, à la dignité, à la noblesse, à la grandeur.
Dans un premier temps, de la ligne 1 à 5, Pascal expose sa thèse, énoncée plus haut, qu'il illustre d'un exemple puis explique. Dans un deuxième temps, de la ligne 5 à 8, le philosophe développe son idée principale et dans un troisième temps, de la ligne 9 à 16, il en tire les conséquences puis mène sa réflexion plus loin.
[...] Nous allons ici étudier un extrait de l'œuvre de Pascal nommée Pensées. Ceci est un texte argumentatif où Pascal démontre qu'il nous faut faire valoir notre dignité. Il pose le problème philosophique suivant : En quoi l'homme est-il noble ? Le philosophe y répond avec la thèse je dois chercher ma dignité [ ] du règlement de ma pensée qui signifie en substance que le fait de penser nous mène, nous humains, à la dignité, à la noblesse, à la grandeur. [...]
[...] Pourtant l'homme peut être plus noble que l'univers car il est conscient de la force de ce qui l'entoure et du fait qu'il meurt, alors que l'univers n'a pas conscience de sa grandeur, ainsi n'est-il pas si grand. Afin d'étayer cette idée, prenons une citation de La Fontaine, célèbre réplique du Roseau, dans la fable évoquée plus haut : Je plie mais ne romps pas et assimilons la au roseau de Pascal : sa pensée fait que l'homme ne rompt pas, il est fort par sa conscience bien que Pascal le décrive comme étant le plus faible de la nature il possède contrairement aux animaux, non seulement un instinct mais aussi une conscience. [...]
[...] Pascal, dans un premier temps, affirme, en substance qu'afin d'être digne il faut compter sur sa pensée qui est une faculté, une potentialité, donnée à l'homme à sa naissance et ayant pour objet la connaissance. Il illustre cette idée par un exemple : je n'aurait point d'avantage en possédant des terres qui signifie que la richesse, la fortune d'un homme, aussi grande soit elle, ne changera en rien sa condition, sa nature profonde. La grandeur recherchée par l'homme selon Pascal ne doit pas être matérielle mais au contraire spirituelle. [...]
[...] L'homme, en se sachant misérable pourrait plonger dans un pessimisme extrême, une vision négative de sa condition mais Pascal lui somme ici de se concentrer sur son point fort, la pensée. On peut aussi effectuer un parallèle entre ce texte, cette réflexion, et une fable d'un des contemporains du philosophe, Jean de La Fontaine, qui, peu après Pascal, écrit Le Chêne et le Roseau où le Chêne, personnifié, a uniquement conscience de la faiblesse de l'autre, le Roseau, et pas de la sienne, ce qui lui sera fatal Le vent redouble ses efforts, e30t fait si bien qu'il déracine, celui de qui la tête au Ciel était voisine, et dont les pieds touchaient à l'empire des morts. [...]
[...] Descartes ne dit-il pas d'ailleurs dans son œuvre Le discours de la Méthode que la pensée est l'essence de l'homme, ce sans quoi il serait autre, dans la célèbre maxime Je pense donc je suis. ? Dans cette première partie, le philosophe remarque donc que la pensée mène à la dignité et nous allons maintenant voir en quoi le fait d'être un sujet peut faire dépasser à l'homme sa simple condition d'être éphémère, qui vit puis meurt. En second lieu, Blaise Pascal, annonce, en somme que l'homme qui se sait faible, qui connait sa petitesse n'est pas moins misérable et pourtant cette humilité le rend grand. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture