Il s'agit d'une explication de texte niveau terminale sur le texte de Bergson " Le Rire ".
La problématique est : quelle est la place du langage face à notre perception des choses ?
[...] Les mots ont des genres lorsqu'elles ont des caractéristique commune qui les rassemblent. En effet, nous désignons les choses en nous limitant que par son genre, qui lui, est général. Voir uniquement ce genre, limiterait notre perception du monde, la rendant plus superficielle. Le genre délaisse la singularité de la chose pour son aspect générale que nous considérerions comme étant le seul aspect utile de cette chose. Ce genre, ses mots, nous encourage à l ‘étiquetage. « Cette tendance, issue du besoin, s'est encore accentuée sous l'influence du langage ». [...]
[...] Ce voile nous montre à quoi nous servirais les choses, quel en serait l'utilité pour nous et nous seul et ainsi accomplir les actions dont nous avons besoin. Par la suite, Bergson effectue une transition vers la deuxième partie qui clarifie sa thèse. Il affirme que ce « ne sont pas seulement les objets extérieurs, ce sont aussi nos propres états d'âme qui se dérobent à nous dans ce qu'ils ont d'intime, de personnel, d'originalement vécu ». Nous nous comportons alors avec le « moi » de la même manière qu'avec le monde extérieur. Nous remplaçons les sensations que nous ressentons par quelques chose de plus communs. [...]
[...] On se demande donc ce que nous voyons ? D'après l'auteur, « nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles » Les noms ne sont que des « étiquettes ». Ainsi, nous réduisons donc la chose à son utilité. Cette étiquette masquerait l'objet, et réduirait notre vu. En ce sens, nous simplifions la réalité, nous ne voyons les choses que de part leur nature quelconque ou anodine. On se soucie que de l'aspect général des choses qui est le plus commun. [...]
[...] Page 3 sur 3 Par exemple, en saisissant et matérialisant ce que l'on ressent, nous collons des étiquettes qui ne sont pas personnels mais ainsi communes à tout le monde. Alors que ce que nous ressentons est peut-être trop profond où complexe pour seulement y poser une étiquette « tristesse ». On peut aussi se demander comment pouvons nous être sûr que les émotions de 2 personnes différentes qui sont appelé toute deux « haine » ou encore « joie » sont identique ? [...]
[...] Nous pouvons alors distinguer trois mouvements différents dans le texte de Bergson. Tout d'abord, Bergson pose le problème du langage et son utilisation commune. Dans un second temps, Bergson présente le langage dans l'expression des sentiments. Dans un troisième temps, Bergson soutient l'impossibilité de l'individualité en raison de la généralité du langage. Dans une première partie, Bergson pose le problème du langage et son utilisation commune. Bergson débute sont texte par déclarer que « Nous ne voyons pas les choses mêmes ». [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture