Aristote a montré dans ce texte que le bonheur est en acte. Il est un état de plénitude absolu. Il s'agit donc de réaliser sa propre nature, ce qui est en accord avec sa disposition propre pour atteindre le bonheur. La fin de la vie humaine consiste à faire son oeuvre, réaliser sa vocation. Chaque individu a en lui une puissance qui ne demande qu'à se réaliser afin de devenir en acte. C'est en cela que consiste le bonheur.Aristote a montré que le bonheur se trouve dans les actes de libre-choix désirables pour eux-mêmes. Ces actes, selon Aristote, sont ceux qui sont conformes à la vertu. En ce sens, le bonheur réside dans les actes vertueux, il faut donc réaliser des attitudes vertueuses : honnêtes et raisonnables qui sont le propre de l'homme bien afin d'atteindre le bonheur. Ce bonheur suppose donc l'activité de la raison. Les amusements, qui sont des actes désirables en soi, ne conduisent pas au bonheur mais doivent être utilisés à des fins utiles, notamment afin de relâcher l'effort pour supporter l'action sérieuse qui mène, elle, au bonheur. C'est ici que les dirigeants comme les tyrans se perdent puisqu'ils utilisent ces plaisirs éphémères dans l'excès. Les amusements ont un effet pervers, en effet, ils nous font bien souvent négliger les soins de notre fortune et de notre santé car nous les utilisons de manière déraisonné à l'image des tyrans. Donc, si le bonheur se trouve parmi les actes désirables en soi, tous les actes désirables en soi ne mènent pas spontanément au bonheur pour autant.
[...] Les amusements rapportent au jeu qui désigne le fait de s'amuser grâce à une activité de l'ordre du loisir, et non du travail. Bien que parfois soumis à certaines règles, le jeu et les amusements permettent de trouver satisfaction avec l'idée de temps libre et de gratuité. Les amusements sont donc de l'ordre du plaisir ou du loisir qui désignent un état de satisfaction partiel et éphémère se distinguant du bonheur qui est un état de satisfaction totale vouée à perdurer dans le temps. Les amusements sont de l'ordre du loisir mais dans une moindre mesure. [...]
[...] Cela lui a permis d'en déduire que ce qui met le plus en acte est le plaisir le plus propre à l'homme : à savoir le plaisir vertueux. Le thème de ce texte est le bonheur. Aristote défend la thèse selon laquelle le bonheur se trouve dans les actes désirables en soi car ils se définissent comme un état de plénitude absolu. Quel type d'acte mène-t-au bonheur ? Dans un premier mouvement, Aristote définit le bonheur comme étant en acte puis il recherche le type d'acte parfait permettant d'atteindre le bonheur. Ce premier mouvement correspond aux lignes 1 à 17. [...]
[...] Pour autant, Aristote a énuméré les différents types d'actes qui pourraient potentiellement mener au bonheur puis en a conclue par déduction que seuls les actes de libre-choix en vue d'eux-mêmes pouvaient conduire au bonheur. Ainsi, nous allons nous intéresser plus profondément à cette espèce d'acte et à ce dont ils pourraient correspondre dans l'optique de trouver la clef du bonheur. Nous avons vu que les actes désirables en soi sont ceux qui nous mènent au bonheur puisqu'il ne nous manque rien. Une fois ces actes réalisés, nous n'avons pas besoin d'en réaliser d'autres pour atteindre le bonheur. [...]
[...] C'est en cela que consiste le bonheur. Aristote a montré que le bonheur se trouve dans les actes de libre-choix désirables pour eux- mêmes. Ces actes, selon Aristote, sont ceux qui sont conformes à la vertu. En ce sens, le bonheur réside dans les actes vertueux, il faut donc réaliser des attitudes vertueuses : honnêtes et raisonnables qui sont le propre de l'homme bien afin d'atteindre le bonheur. Ce bonheur suppose donc l'activité de la raison. Les amusements, qui sont des actes désirables en soi, ne conduisent pas au bonheur mais doivent être utilisés à des fins utiles, notamment afin de relâcher l'effort pour supporter l'action sérieuse qui mène, elle, au bonheur. [...]
[...] Aristote souligne que ce sont les actes conformes à la vertu. En cela, le bonheur réside dans une recherche active de la vertu, ce sont les actes vertueux qu'il faut privilégier. C'est ce qu'Aristote précise dans le Livre Chapitre La vertu, où il définit la vertu comme étant le milieu de deux extrêmes. Ainsi, comme il le souligne, si nous sommes tous au milieu, nous sommes tous vertueux et à ce titre partageons les mêmes plaisirs et les mêmes peines. [...]
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