Dans cet extrait, William James interroge l'origine de la conscience humaine en suggérant que la part cérébrale — et donc corporelle — joue un rôle déterminant. En cela, le texte constitue une tentative d'exploration des liens entre le corps et l'esprit, en proposant que la conscience humaine et ses altérations sont subordonnés au système nerveux corporel. Mais quel rôle James attribue-t-il précisément à la dimension physiologique dans le mécanisme d'avénement de la conscience humaine ?
Pour répondre à cette question, nous verrons dans un premier temps que le texte propose l'idée que le système nerveux (premier paragraphe) Dans un deuxième temps toutefois, l'auteur précise sa théorie en limitant ses implications : le lien de l'esprit avec le corps ne suffit pas à expliquer la nature de la conscience, mais permet simplement d'éclairer ses composantes physiologiques (second paragraphe).
[...] James permet d'appréhender la question philosophique ancienne des liens entre l'âme et le corps de façon renouvelée, notamment grâce à l'idée que la pensée est tributaire dans une certaine mesure du corps qui la renferme, sans pour autant s'y réduire : elle est autre. Dans cette perspective, James opère une travail de définition et de délimitation du rôle du corps et permet ainsi de placer la pensée dans une catégorie encore différente. En cela, l'explication de la causalité doit être distinguée de l'explication de la nature. [...]
[...] Introduction Dans cet extrait, William James interroge l'origine de la conscience humaine en suggérant que la part cérébrale et donc corporelle joue un rôle déterminant. En cela, le texte constitue une tentative d'exploration des liens entre le corps et l'esprit, en proposant que la conscience humaine et ses altérations sont subordonnés au système nerveux corporel. Mais quel rôle James attribue-t-il précisément à la dimension physiologique dans le mécanisme d'avénement de la conscience humaine ? Pour répondre à cette question, nous verrons dans un premier temps que le texte propose l'idée que le système nerveux (premier paragraphe) Dans un deuxième temps toutefois, l'auteur précise sa théorie en limitant ses implications : le lien de l'esprit avec le corps ne suffit pas à expliquer la nature de la conscience, mais permet simplement d'éclairer ses composantes physiologiques (second paragraphe). [...]
[...] Autrement dit, la « corrélation » établie entre les « événements mécaniques » décrits au premier paragraphe et la pensée ne vaut pas pour autant explication de la « nature de la pensée », c'est-à-dire qu'elle ne définit pas la pensée comme manifestation matérielle. La nature de la pensée reste donc autre, et James ne propose qu'un éclairage sur les conditions de son surgissement et de ses modifications. Il se distingue donc explicitement des philosophie matérialiste d'Epicure et de ses développements contemporains. Conclusion Ainsi, le texte de W. [...]
[...] L'objet de sa réflexion consiste donc à fournir non pas une explication exhaustive du fonctionnement de la pensée mais à mettre en évidence la relation entre elle et le corps. Dans cette perspective, l'auteur s'appuie sur les manifestations les plus courantes du lien entre le corps et l'esprit : « un coup sur le tête, une hémorragie soudaine, une crise d'épilepsie ». Ainsi, les implications physiologiques sont désignées comme les « événements corporels » et James souligne leur impact direct sur la conscience : la qualité de la pensée de l'homme en effet ne peut échapper aux interventions de l'environnement sur son corps, qui se répercutent ensuite sur sa capacité à permettre le surgissement d'une certaine qualité de conscience. [...]
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