L'Être et le néant, Jean-Paul Sartre 1943, connaissance de soi, influence d'autrui, existence humaine, regard d'autrui, conscience humaine, paradoxe, rapports conflictuels
La thèse ici défendue est que l'homme ne peut porter un jugement sur lui-même qu'à partir du sentiment qu'il éprouve vis-à-vis du regard d'autrui. Mais il existe une différence entre l'existence d'une chose, qui a un contenu, une essence ; et l'existence humaine qui grâce à sa conscience est en devenir. Ce qui peut causer l'angoisse, la mauvaise foi, lorsque l'homme se prend pour un autre, ou une chose. Soit on assume notre liberté soit on se réfugie dans le regard de l'autre.
[...] Explication Autrui est la condition et le moyen de ma propre reconnaissance « le médiateur indispensable entre moi et moi-même ». Mais en me constituant comme objet le regard de l'autre me fige, il me rabaisse au rang de chose. Au premier coup d'œil l'autre m'évalue, me juge, m'enferme dans un portrait, une essence, des déterminations dans lesquelles je peux me perdre, si je ne réagis pas, si je n'affirme pas la primauté de mon existence en tant que conscience. [...]
[...] Le regard de l'autre peut s'avérer dangereux en fonction de ce que j'en fais. On peut faire quelque chose mais temps qu'on ne pense pas à autrui on ne pose pas de jugement, l'autre nous permet de donner une valeur à notre acte, la seule présence de l'autre permet un jugement. Le problème que l'auteur a voulu traiter est celui de : La connaissance de soi Comment peut-on se connaître ? Qu'est-ce-que se connaître ? Il me renvoie des éléments que je ne saisis pas seul, mais il me réifie, rapport conflictuel. [...]
[...] THESE EXTRAIT TEXTE SARTRE SUR AUTRUI DANS « L'Etre et le Néant » Philosophie de Sartre, Huis Clos, « L'enfer c'est les autres » « Ma chute originelle c'est l'existence de l'autre. » (Sartre) Etude d'un extrait de L'Etre et le Néant : Thèse : L'homme ne peut porter un jugement sur lui-même qu'à partir du sentiment qu'il éprouve vis-à-vis du regard d'autrui. Analyse : Différence entre l'existence d'une chose, qui a un contenu, une essence ; et l'existence humaine qui grâce à sa conscience est en devenir. [...]
[...] Autrui m'empêche et me permet : médiateur entre moi et moi-même Conclusion : On est forcément en interaction avec autrui qui est omniprésent. Sartre explique que pour avoir une connaissance quelconque de soi il faut passer par l'autre, mais il est médiateur, je ne suis pas dans un rapport immédiat, voilà pourquoi il a pris l'exemple de ce sentiment très particulier qu'est la honte qui ne peut pas être la conséquence d'un simple retour de ma conscience vers elle-même. A partir de la honte il généralise sur l'idée que je dois passer par l'autre pour avoir une connaissance de moi. [...]
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