Philosophie philosophie pour être libre faut-il le vouloir
(1)Parce qu'il est naturellement conscient l'homme n'est pas soumis à la nature, il est indépendant d'elle. Il
possède un libre arbitre qui fait qu'il est libre.(voir textes de Descartes)
(2)Cette liberté naturelle et innée est indépendante de la société et la précède. Elle s'exprime dans la notion
de droits de l'homme (« tous les hommes naissent libres et égaux en droits ») car ces droits la société ne les
invente pas, elle ne peut ni les donner ni les enlever aux hommes, elle ne peut que soit les protéger et les
garantir, soit les enfreindre.
(3)Le fait que certaines contraintes s'imposent aux hommes, ne les empêche jamais de rester libre, car ces
contraintes ne dictent jamais nos choix, c'est l'attitude que nous prenons par rapport à ces contraintes qui
définit notre liberté. C'est même parce que nous sommes libres que des contraintes existent car la notion de
contrainte n'a de sens que par rapport a un projet décidé par un être libre : les choses qui nous entourent ne
sont jamais des contraintes en elles mêmes, c'est en fonction du but que nous poursuivons qu'elles peuvent
être ou pas des contraintes (le même objet sera une contrainte si j'ai tel but, mais il deviendra une aide si j'ai
un autre but, ce qui veut dire que ce sont les choix libres que nous faisons qui crées des contraintes).
[...] Pour être libre faut-il le vouloir ? I-L'homme possède naturellement la liberté, et n'a donc pas à l'acquérir, car la liberté définit ce qu'il est. Donc il est pas nécessaire pour être libre de le vouloir,car l'homme est condamné à être libre, il ne peut pas ne pas être libre, quand il prétend ne pas être libre c'est qu'il veut fuir sa responsabilité, justement parce qu'il est conscient d'être responsable, et donc libre. (1)Parce qu'il est naturellement conscient l'homme n'est pas soumis à la nature, il est indépendant d'elle. [...]
[...] III-Pour être libre il faut le vouloir car la liberté n'est jamais donnée, mais même si vouloir être libre est nécessaire pour l'être, vouloir ne suffit pas, la conquête de la liberté demande autre chose que de la volonté. (1)Pour pouvoir chercher à être libre, et avant même de le vouloir, il faut déjà savoir qu'on est pas libre, être conscient que certaines choses nous contraignent : la première chose nécessaire pour devenir libre, avant même la volonté, c'est la prise de conscience et la compréhension de ce qui nous contraint, limite nos possibilités d'agir. [...]
[...] (3)Il ne suffit pas de vouloir être libre pour l'être, car la volonté solitaire d'être libre, quand elle ne tient pas compte de la volonté des autres, entre en conflit avec elle, de telle sorte que les volontés humaines se font obstacles les unes aux autres, ce qui aboutit soit au fait que personne n'est vraiment libre. Pour devenir libre il faut donc que les volontés humaines deviennent solidaires, trouvent des moyens de s'entendre et de s'unir, ce qui suppose d'une part qu'elles se respectent, mais en plus qu'elles se rassemblent dans certains cas pour agir ensemble, car le pouvoir d'un seul homme est extrêmement limité alors que quand ils collaborent les hommes décuplent leur liberté en repoussant les limites du possible. [...]
[...] Elle s'exprime dans la notion de droits de l'homme tous les hommes naissent libres et égaux en droits car ces droits la société ne les invente pas, elle ne peut ni les donner ni les enlever aux hommes, elle ne peut que soit les protéger et les garantir, soit les enfreindre. (3)Le fait que certaines contraintes s'imposent aux hommes, ne les empêche jamais de rester libre, car ces contraintes ne dictent jamais nos choix, c'est l'attitude que nous prenons par rapport à ces contraintes qui définit notre liberté. [...]
[...] Naturellement l'homme n'est pas libre, la liberté n'a rien d'innée. (1)Les hommes s'imaginent qu'ils sont naturellement libres parce qu'ils n'ont pas conscience des causes de leurs décisions, parce qu'ils ne sentent pas leurs dépendances, et les forces qui les influencent,mais cette croyance que la liberté est innée est une illusion.(Voir texte de Spinoza) (2)Les hommes ne sont jamais indépendants de la société à laquelle ils appartiennent. De ce fait les droits de l'homme n'ont rien de naturel, ils sont le produit de l'histoire et de l'évolution humaine, ils ne sont réels que parce qu'ils ont été conquis par les hommes, et cette conquête n'est pas terminée, car les libertés censés être naturelles ne sont pas reconnues dans toutes les sociétés. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture