Éthique à Nicomaque, Aristote, plaisir, désir, recherche de plaisir, responsabilités, devoirs, philosophie, fleurs pour Algernon, raison, vision de Calliclès, Gorgias, Platon, éthique à Nicomaque, commentaire de texte
Nous faire plaisir nous fait du bien et il n'est pas insensé d'associer, a priori, ces deux termes. Pourtant, dans cet extrait d'Éthique à Nicomaque, livre X, 2, Aristote nous propose une réflexion à propos d'une distinction du bien et du plaisir. Le plaisir apparaît ici comme un élément répandu et superficiel tandis que le bien non comme opposé du mal semble faire référence à un concept universel de bien moral, assurant notre bonheur.
[...] Selon lui, la vie de dérèglement où la satisfaction de plaisirs est reine est la meilleure vie possible. Dans le texte présent, Aristote ne blâme pas la satisfaction des plaisirs ou ne les rend pas négatifs ou nécessaires à modérer ou contrôler comme Socrate, il affirme seulement que ces désirs ne sont pas les principaux moteurs de décision de nos actions et que ce n'est pas parce qu'une action pourrait nous apporter du plaisir qu'elle est désirable. Si la recherche de plaisir n'est pas le motif déterminant de nos choix. [...]
[...] En somme, un enfant éprouve peut-être, quantitativement, plus de plaisir qu'un adulte qui doit faire face à ses responsabilités et ses devoirs et a moins de temps pour prendre du plaisir. On dit parfois d'un adulte s'émerveillant de choses enfantines comme des dessins animés ou un jeu de cache-cache qu'il a « gardé son âme d'enfant ». Mais Aristote souligne que nul homme ne souhaiterait vivre toute son existence avec l'intelligence d'un enfant, puisse-t-il continuer de jouir des plaisirs de l'enfance. Cela s'explique par le fait que ces plaisirs ne sont pas désirables sur le plan qualitatif. Pourquoi ? [...]
[...] Éthique à Nicomaque, livre X – Aristote – Tout plaisir est-il désirable ? Nous faire plaisir nous fait du bien et il n'est pas insensé d'associer, a priori, ces deux termes. Pourtant, dans cet extrait d'Éthique à Nicomaque, livre X Aristote nous propose une réflexion à propos d'une distinction du bien et du plaisir. Le plaisir apparaît ici comme un élément répandu et superficiel tandis que le bien non comme opposé du mal semble faire référence à un concept universel de bien moral, assurant notre bonheur. [...]
[...] Le renard ne veut pas le bien du corbeau, mais son plaisir afin d'en obtenir le fromage, à ses dépens. Il procure du plaisir au corbeau par la flatterie, mais ces flatteries sont perçues comme des compliments par le Corbeau qui voit dans le Renard l'assimilé d'un ami et non un flatteur. Le renard se joue du corbeau pour lui dérober le fromage par la ruse et l'hypocrisie. Il apparaît donc tout à fait naturel de vouloir ne s'entourer que d'amis, favorisant notre bien, que de flatteurs favorisant notre plaisir et se servant de nous comme d'un moyen. [...]
[...] Leurs motivations sont bien différentes : l'ami nous veut du bien, cherche à promouvoir notre bonheur et notre félicité, tandis que le flatteur veut notre plaisir, et se sert de notre compagnie comme d'un moyen pour parvenir à ses fins. La vocation de l'ami à nous vouloir du bien constitue l'essence même de l'amitié et cette vocation est encrée en lui et pleinement désintéressée. Le flatteur, lui, agit de manière hypocrite et utilise sa parole pour servir ses intérêts. Il n'y a rien dans sa démarche d'honnête et de plein, et ses interactions s'en retrouvent dénuées de sens, vides et superficielles. [...]
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