Etude de l'oeuvre d'Aristote intitulée Ethique à Nicomaque.
[...] Car Aristote sait bien que le moyen principal de donner de bonnes habitudes à de jeunes gens que leurs passions poussent aux excès et de réaliser ainsi leur nature contre leurs penchants, c'est la contrainte, et que celle-ci repose en fin de compte sur la force des lois. Une éducation des citoyens différent d'une formation morale car pour le vertueux c'est inutile, pour le vicieux, inefficace. C'est d'abord aux législateurs d'éduquer les citoyens. La politique a un fondement et une destination éthiques. [...]
[...] Il y a deux raisons : La vertu n'est pas un exercice solitaire de conformité à une règle morale universelle, mais l'état d'un sujet à la recherche du bonheur, c'est-à-dire celui d'un citoyen, puisque la cité est le cadre obligé de toute vue heureuse. Les vertus examinées par Aristote dans ses traités éthiques décrivent l'état d'un sujet engagé dans ses relations avec autrui et qui sait gérer ses affections en fonction de la situation dans le corps social. Exemple : la colère est-elle vertu ou vice ? Question non aristotélicienne. [...]
[...] La politique a-t-elle affaire à la morale ? Objection : Pourquoi avec le temps, l'excellence éthique et donc politique ne s'est pas partout instaurée ? Car si de bonnes lois conduisent les citoyens, et notamment les jeunes gans à la vertu, il devrait y avoir comme une contagion de la vertu dans le corps social ? Or la vertu étant la condition principale du bonheur, il semble n'y avoir nulle raison pour que des citoyens vertueux et heureux retombent dans les vices de leurs prédécesseurs. [...]
[...] Commentaire Ethique à Nicomaque Aristote Aristote dans cet ouvrage va lier devoir et bonheur. Aristote défend la thèse selon laquelle la vertu (arrêté) ou l'excellence éthique serait la condition principale du bonheur lequel est la fin de l'activité humaine et le but vers lequel doit tendre la formation éthique des individus. Cette excellence éthique n'est pas ce que les gens d'aujourd'hui entendent par vertu morale Qu'est-ce-que l'excellence chez Aristote ? C'est un état que le sujet possède, et qui est le fruit d'un apprentissage et/ou d'une accoutumance : le courageux est d'abord celui, qui, en toutes circonstances, peut compter sur son courage parce qu'il lui est devenu comme une sorte de seconde nature. [...]
[...] Idée de prudence : c'est parce que ce monde est contingent et hasardeux que le prudent peut y déployer une action efficace. Le principal talent de l'homme politique est de savoir faire travailler le temps pour lui. En fonctionnant bien et longtemps, une constitution se purger de ses défauts et conditionnera les citoyens à la vertu. [...]
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