Selon Aristote, la vertu est divisée en deux catégories qui sont semblables aux diverses catégories dissociant l'âme d'un être humain. Il est donc plausible d'étudier la structure de l'âme.
Les deux catégories dissociant l'âme sont la partie rationnelle puis la partie irrationnelle.
La partie rationnelle de l'âme est une partie qui possède la raison, elle est intellective, puis, d'une autre manière elle obéit à la raison elle est donc sensitive.
La partie irrationnelle est, elle, commune à tous les êtres vivants elle est donc végétative puis, elle peut être considérée comme étant une partie qui participe à la raison, l'écoute, elle est donc désirante.
Nous pouvons donc en déduire que la raison contrôle et commande la partie irrationnelle de l'âme. Ce contrôle et cette commande admettent un assujettissement du désir qui sera attesté par la vertu morale. Vertu morale qui est définie comme étant : « une disposition à agir d'une façon délibérée consistant en un juste milieu relative à nous, laquelle est rationnellement déterminée et comme la déterminerait l'homme prudent » Chapitre VI, p.22, l.1-3.
[...] Nous pouvons remarquer une forte divergence en ce qui concerne le bien-vivre. Pour Platon en effet, dans son utopie est un gouvernement dit tripartite, un groupe de personnes orienté par la raison doit gouverner. Les gardiens suborneraient le bon fonctionnement de l'Etat et ceux qui travaillent seraient responsables de la production. Voilà une vision totalement opposée à celle d'Aristote. [...]
[...] Quelle est l'éthique de vie que défend le penseur? Autrement dit, quelle est, de manière implicite ou explicite, la conception d'une vie bonne avancée par l'auteur? Dans son livre, Aristote énumère de façon plutôt implicite un code de conduite pour connaître une vie bonne. En premier lieu, Aristote va expliquer à l'individu comment accéder au bonheur. Là, le bonheur est envisagé comme étant le d'écoulement d'une activité semblable à la vertu. Cette vertu en question, doit être réalisée de manière constante, perpétuelle non pas de manière occasionnelle. [...]
[...] La justice dite communautaire faite appelle à la raison. Durant toute sa démonstration, il essaiera de prouver que la justice naturelle est compatible et concorde avec la variation des lois humaines bien qu'elle en atteint des limites. La justice politique elle-même est de deux espèces, l'une naturelle et l'autre légale Livre Chapitre 10 p.67. La justice subjective qui est une justice de revendication et bien elle aussi distinguée de la justice objective c'est-à-dire une justice qui fonctionne comme le droit : l'homme juste se définit celui qui est apte à accomplir, par choix délibéré, ce qui est juste, celui qui, dans une répartition à effectuer soit entre lui-même et un autre soit entre deux autres personnes, n'est pas homme à s'attribuer à lui-même, dans le bien désiré, une part trop forte et à son voisin une part trop faible Livre Chapitre l.6 à 9. [...]
[...] De plus, la perfection de l'acte définit elle aussi le plaisir. En effet, chaque plaisir correspond forcément à un sens. De plus, le plaisir n'intervient pas que selon le sens il intervient aussi selon la contemplation et l'intelligence. Ainsi, l'opération est parfaite ce qui veut dire que l'opération est plaisante. Donc si l'opération parfaite est plaisante et l'opération la plus parfaite est la plus plaisante il en résulte forcément que l'opération est plaisante en tant que parfaite et que, comme dit précédemment, le plaisir devient la perfection de l'acte. [...]
[...] Nous pouvons donc en déduire que la raison contrôle et commande la partie irrationnelle de l'âme. Ce contrôle et cette commande admettent un assujettissement du désir qui sera attesté par la vertu morale. Vertu morale qui est définie comme étant : une disposition à agir d'une façon délibérée consistant en un juste milieu relative à nous, laquelle est rationnellement déterminée et comme la déterminerait l'homme prudent Chapitre VI, p.22, l.1-3. Cette définition de la vertu nous montre qu'elle n'est pas considérée comme étant une science, étant donné qu'elle est une accoutumance, une habitude et que, la simple connaissance du bien ne permet pas de faire le bien. [...]
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